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Au cours de cette rencontre, les deux parties ont réaffirmé leur engagement de faire aboutir les projets en cours et d’étendre leur coopération à d’autres thèmes. Tels que la réhabilitation de la faune sauvage notamment saharienne (les antilopes) et la conservation des populations de l’ibis chauve, a indiqué un communiqué du Haut-commissariat aux eaux et forêts.
Inscrite dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique dans le secteur forestier, cette rencontre a été l’occasion pour les deux parties «de passer en revue l’ensemble des projets mis en œuvre conjointement avec les partenaires américains, et également d’échanger autour des thèmes prioritaires d’intérêt commun, en l’occurrence l’adaptation aux changements climatiques, la lutte contre la désertification, la conservation et la valorisation de la biodiversité », souligne la même source.
Au cours de leurs échanges, Abdeladim Lhafi et l’ambassadeur Dwight Bush se sont appesantis sur le bilan de la coopération entre les deux pays, ce qui leur a permis d’apprécier à sa juste valeur l’ensemble de réalisations mises en œuvre dans le cadre de cette coopération et qui touchent plusieurs aspects. En l’occurrence, les incendies de forêt, l’aménagement des aires protégées, la protection de la faune sauvage et les parcours forestiers. Dans ce sens, le Haut-commissariat rappelle qu’un programme de coopération a été initié depuis 2011 en partenariat avec le service forestier américain (USFS) dans le domaine des incendies de forêt.
Ce programme a permis de mettre en œuvre plusieurs activités comme l’accompagnement du HCEFLCD dans la mise en place du Centre national spécialisé dans les risques climatiques forestiers dont l’inauguration est prévue pour les prochains mois et l’implémentation du système de commandement des incendies pour une meilleure coordination des opérations de lutte contre les incendies de forêt entre les différents intervenants, a précisé le Haut-commissariat.
Il est à souligner qu’un second axe de coopération a été entrepris en partenariat avec le Département de l’Intérieur des Etats-Unis d’Amérique (DOI). Celui-ci porte sur l’aménagement des aires protégées et la protection de la faune sauvage.
Notons qu’à ce niveau, les réalisations enregistrées ont concerné « le développement du tourisme durable dans les aires protégées ; le renforcement des capacités des cadres du HCEFLCD et des agents de douane sur les modalités pratiques de mise en œuvre de la conservation CITES (Convention sur le commerce international des espèces de flore et de faune sauvages menacées d’extinction) », explique le Haut-commissariat. Et d’ajouter que d’autres projets sont en phase de conception en collaboration avec l’Université du Mississipi et l’Université internationale de Rabat.
Ces nouveaux projets traiteront de l’aménagement des bassins versants et de l’économie des ressources naturelles.