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Après d’âpres négociations entamées en décembre 2008, les deux parties sont parvenues à un accord visant à consolider et à renforcer le développement de la coopération entre les deux pays au niveau des transports maritimes. Et s’engagent à surmonter tous les obstacles qui pourraient entraver le développement de la navigation entre les ports des deux pays.
«L’accord que nous venons de signer vise à renforcer la coopération commerciale entre le Royaume du Maroc et le Congo, particulièrement entre les ports de Tanger, de Casablanca et de Pointe-Noire », a confié, satisfait, le ministre congolais, soulignant que cet accord donnera également la possibilité aux marins congolais d’embarquer de manière aisée à bord des navires battant pavillon ici au Maroc.
Cet accord vise essentiellement à établir et promouvoir les relations maritimes entre les deux pays, à assurer une meilleure coordination du trafic maritime et du transport maritime y afférent ainsi qu’à prévenir toutes mesures de nature à porter préjudice au développement des transports maritimes entre les deux pays.
D’autres dispositions invitent chacune des parties contractantes à assurer ses ports aux navires, marchandises, passages ainsi qu’aux membres d’équipage de l’autre partie contractante, les mêmes facilités qu’à ses propres navires, marchandises, passagers et membres d’équipage. Des dispositions qui recommandent aux deux parties d’«appliquer les mêmes droits et redevances portuaires aussi bien à ses propres navires qu’à ceux de l’autre partie contractante ».
L’accord signé prévoit aussi une large place pour la coopération technique en matière de formation, d’assistance et d’échanges d’informations dans le domaine maritime et portuaire. Les deux parties contractantes s’engagent à coordonner les activités de leurs centres et écoles de formation maritime et portuaire en vue d’une utilisation optimale des capacités offertes en matière d’échange d’informations et d’expériences. Et à faciliter l’accès à la formation théorique et pratique, la qualification, le perfectionnement, le recyclage et l’échange d’expérience aux ressortissants de l’autre partie contractante », peut-on lire à son article 17.
Autre point consenti dans ce volet, la reconnaissance des titres de navigation et des diplômes professionnels maritimes délivrés et agréés par les parties contractantes, remplissant les conditions minimales de formation et de qualification prévues dans les Conventions internationales en vigueur.
Les parties contractantes ont également convenu de s’accorder mutuellement assistance, conseil et information dans les limites de leurs ressources concernant toutes les affaires maritimes (y compris la sécurité des vies humaines et des biens en mer), la recherche et la formation du personnel maritime.
En vue de l’application effective du présent accord et de faciliter les consultations en matière de marine marchande, les deux parties prévoient l’institution d’une Commission maritime mixte, composée de représentants désignés par les autorités compétentes des deux parties.
Concernant les relations congolaise et marocaine, le ministre congolais a déclaré qu’elles étaient excellentes « sur le plan général et particulièrement sur le plan des transports. Aujourd’hui, nous avons un accord maritime, hier nous avions un accord sur le transport aérien. On peut donc dire que les choses se passent bien. Et notre présence témoigne de l’intérêt de renforcer les accords sur tous les niveaux entre nos deux pays ».
Soulignons qu’une importante délégation composée de toutes les parties relevant des transports maritimes au Congo était représentée au plus haut niveau lors de cet accord. Notamment la marine marchande, l’administration maritime, le Conseil congolais des chargeurs, le port autonome de Pointe-Noire, la Société congolaise de transit (Socotra), la Société congolaise de transport maritime (Socotram) ainsi que du directeur des affaires juridiques du ministère des Affaires étrangères, Rubin Adouki.