-
Conférence internationale sur le networking, les systèmes intelligents et la sécurité
-
Colloque scientifique sur la question démographique
-
Avancement de 10.393 fonctionnaires de police au titre de l’exercice 2024
-
Facultés de médecine : Le nombre de places pédagogiques en hausse de 88% en 2024
-
Signature d'un mémorandum d’entente entre les Universités Moulay Slimane et Chang'an de Chine
L’Ambassade de France qui défend les intérêts de son pays entre en ligne pour refuser à la petite malade le visa d’accéder en France, et tant pis si son état empire !
Et dire que la petite Nida’a, un prénom prémonitoire qui veut dire appel, son appel ne semble pas avoir reçu cette fois-ci l’écho attendu, elle qui avait déjà fait des séjours en France et ne lui manquait que deux ou trois séances avant de terminer son cycle de traitement.
Fallait-il attendre l’ultime étape de traitement pour exhumer ce vieux contentieux entre deux organismes à vocation sanitaire dans deux pays qui se disent très proches, et que tant d’intérêts unissent pour priver ainsi une toute petite fille de terminer ses soins et de retrouver sa joie de vivre ?
Dommage que les services consulaires et l’Ambassade de France au Maroc agissent avec un esprit bureaucratique. Leur raidissement a fait déjà d’autres victimes.
C’est une mauvaise image que donne la représentation française au Maroc de la France connue jadis pour son humanité et sa générosité. Il faut dire que ces qualités qui faisaient la singularité de ce pays parmi bien d’autres en Europe ou ailleurs sont en train de disparaître.
La classe politique française, tous courants confondus, ne clame-t-elle pas à l’unisson, le protectionnisme, le retour sur soi et la fermeture des frontières ?
La France a peur de l’étranger surtout s’il vient du Sud oubliant au passage qu’il y a peu d’années encore, elle a exploité sans vergogne hommes et terres pour son enrichissement, faisant d’elle une puissance parmi les puissances sans omettre de parler de la contribution sonnante et trébuchante des pays du Sud au financement des campagnes électorales françaises.
Et voilà qu’une petite fille risque de perdre la vie, elle qui nourrissait tant d’espoirs, à cause de la bureaucratie de la chancellerie française au Maroc et surtout au nouvel esprit de repliement qui s’est emparé de la France.
La France, qui a choisi de se fermer à l’étranger, mais se garde bien de lui fourguer (sic) toute son industrie et ses services qui ne trouvent pas preneurs ailleurs, est satisfaite d’équilibrer ainsi son PNB.
Nida’a, si ton appel ne trouve pas enfin une âme charitable, ton martyr restera une tâche indélébile au front de tous ces diplomates qui sont heureux de couler des jours sous le ciel bleu du beau Maroc !