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En vertu de cet accord, qui servira de base aux négociations de coalition pour un gouvernement Union-SPD après une semaine de consultations, les deux formations politiques se sont mises d'accord sur plusieurs grandes questions, à savoir la migration, l’économie, l'emploi et les finances, ont indiqué les dirigeants des partis lors d'une conférence de presse à Berlin.
"Il y a eu des accords sur toute une série de questions de fond", a déclaré le chef de file de l'Union et futur chancelier, Friedrich Merz, lors de cette conférence, en présence du président de la CSU, Markus Söder, et des co-présidents du SPD, Lars Klingbeil et Saskia Esken. Il a ajouté que les négociations pour la formation de la nouvelle coalition "pourraient débuter dès la semaine prochaine".
La semaine dernière, les négociateurs de l’Union et du SPD ont proposé des mesures pour relancer l'économie allemande, en particulier en exemptant les dépenses de défense du "frein à l'endettement" lorsqu'elles dépassent 1% du PIB, avec un objectif de 100 milliards d'euros par an.
Le "frein à l'endettement" est une règle d'or inscrite dans la Constitution allemande limitant le déficit budgétaire de l'Etat à 0,35% du PIB.
Ils ont également évoqué la création d’un fonds de 500 milliards d'euros sur 10 ans pour rénover les infrastructures du pays et stimuler une économie en récession depuis deux ans.
Par ailleurs, d’après une précédente déclaration, Merz souhaite former un gouvernement d’ici les fêtes de Pâques (le 20 avril prochain), estimant que les défis à relever nécessitent la mise en place rapide d’un nouvel exécutif en Allemagne.
Les Législatives anticipées du 23 février 2025 ont vu le parti d’extrême droite "Alternative pour l’Allemagne" (AfD) arriver en deuxième position avec un score record de 20,8%, devant le SPD du chancelier sortant Olaf Scholz et les Verts, classés quatrièmes avec 11,6%.
Les libéraux du FDP, qui composaient avec les Verts la coalition gouvernementale sortante menée par le SPD, n’ont obtenu que 4,33% des suffrages, ce qui signifie qu’ils ne siégeront pas au Bundestag, le seuil pour y accéder étant fixé à 5%. Le parti Die Linke (gauche) a recueilli, quant à lui, 8,8% des voix.