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C’est notamment autour des relations de coopération entre le Maroc et l’Union européenne que s’est tenue, au sein de l’Institut français de Tétouan, une conférence animée par Nadia Dupuis, représentante de la Délégation européenne à Rabat. L’occasion était donnée de faire le point sur les différents domaines de coopération entre les deux voisins… En 2008, ce sont plus de 2 milliards et demi de dirhams qui ont été déboursés et 120 projets en cours d’exécution. Ces projets touchent différents secteurs d’activité jugés prioritaires et appuient des chantiers de réforme menés par le Royaume.
Dans le domaine économique, l’UE appuie notamment le développement de la formation professionnelle afin d’accroître la compétitivité des entreprises dans des secteurs tels que le tourisme, le textile ou les NTIC… La réforme du secteur du transport est également visée par la coopération européenne qui, en partenariat avec le ministère de l’Equipement et du Transport, soutient la mise à niveau du transport routier de marchandises, les transports maritime et aérien ainsi que la refonte du système portuaire.
C’est aussi dans le rural que la contribution de l’Union européenne s’est fait sentir. En effet, plusieurs régions en besoin de développement ont été touchées. La région du Moyen Atlas central (Projet Khénifra), la province de Taounat et de Chefchaouen et d’autres zones rurales des provinces du Nord ont bénéficié d’un appui de l’UE. L’exemple du développement rural intégré de la province de Chefchaouen est intéressant à relever. Entre 1999 et 2008, une contribution de l’UE de 24 millions d’euros a permis d’améliorer les conditions de vie de près de 400 000 personnes en milieu rural, mais également de préserver des espaces forestiers jusque-là fragilisés. Ce fonds a permis de mettre en valeur le parc naturel de Talassemtane à travers des études sur la faune et la biodiversité du parc, l’aménagement d’aires d’accueil, la formation de guides, entre autres.
Outre la participation effective de l’UE dans le financement de la rocade méditerranéenne entre Tanger et Saïdia et qui permettra à terme de désenclaver le littoral, le projet de la Commission européenne consistera à aménager deux routes provinciales qui favorisent la connexion de la rocade méditerranéenne de deux zones reculées des provinces de Chefchaouen et el Hoceima.
Appui à la réforme de la couverture médicale, soutien à l’amélioration des conditions de vie des quartiers défavorisés et à la résorption de l’habitat insalubre, appui à l’INDH pour lutter contre la pauvreté en milieu rural et mise en place d’un programme d’appui à la mise en œuvre de la stratégie d’alphabétisation. Tels sont les principaux chantiers sociaux dans lesquels l’UE a apporté son concours financier.
Education, droits de l’Homme, migration et culture sont, également, quelques-uns des principaux secteurs concernés par une coopération de plus en plus grandissante.
Cette politique de voisinage a permis de consolider des relations politiques, économiques et commerciales ainsi qu’un développement soutenu des échanges humains et culturels. Ce partenariat s’étend désormais à d’autres domaines tels que la coopération en matière d’énergie, la recherche et l’innovation, l’environnement et le développement durable. Un partenariat qui accompagne la dynamique impulsée par le Maroc et dont la concrétisation sera mutuellement bénéfique.