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Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
Le Premier secrétaire a considéré que la position adoptée par le Conseil national de ce parti politique émane démocratiquement d’une instance de décision et reflète de manière claire l’impasse dans laquelle le PJD a mis la coalition gouvernementale dans notre pays.
Le BP a, par ailleurs, pris acte des derniers développements du dialogue avec les partis du mouvement ittihadi et il a été convenu de le poursuivre et de l’approfondir.
Le Bureau politique a discuté amplement des développements et des répercussions de la décision du Parti de l’Istiqlal, notant qu’il s’agit d’une crise politique profonde qui découle inéluctablement de la méthodologie avec laquelle le PJD a géré les affaires publiques, consistant en la monopolisation de la décision et le mépris à l’égard des partis de la majorité gouvernementale consacrant ainsi la même attitude envers les partis de l’opposition dont il a ignoré le rôle constitutionnel, et ce dans le cadre d’une vision et d’une pratique en contradiction avec les principes démocratiques. Le BP a rappelé que l’USFP n’a de cesse de mettre en garde contre les dangers de cette méthodologie hégémonique prônée par la présidence de la coalition gouvernementale dans le but d’affaiblir l’opposition et de faire avorter son rôle constitutionnel.
Cela ne s’est pas arrêté à ce niveau, mais ce parti a observé le même comportement hégémonique au sein du gouvernement, écartant les autres partis politiques de l’Exécutif. Ce qui confirme que la situation actuelle n’est que le résultat logique d’une tyrannie et d’un excès dans le mépris quant à l’application des principes de la démocratie participative.
Les membres du Bureau politique ont précisé que l’échec du PJD à diriger la majorité gouvernementale est une image vivante de la vision que ce parti a de la démocratie et qui se comporte avec ses alliés comme étant des subordonnés attaqués et intimidés à chaque fois qu’ils expriment une idée ou une proposition contraire à l’orientation du PJD. Un parti qui consolide une philosophie d’extrémisme, ne croyant pas à la différence, allant même jusqu’à apostasier les opposants et les contradicteurs.
Cette image négative de la pratique gouvernementale a un grave impact sur la gestion de la chose publique et la situation économique et sociale, ne répondant pas aux attentes des citoyens, et ce, soit au niveau de l’application des acquis démocratiques stipulés par la Constitution, soit au niveau de la gestion des grands dossiers, tels que l’emploi, l’enseignement, la santé, l’investissement, ainsi que les diverses interfaces du développement.
Le Bureau politique a appelé à une révision globale de la pratique gouvernementale et législative depuis que cet Exécutif est au pouvoir, en vue de progresser dans l’opérationnalisation de la nouvelle Constitution et d’abandonner les tentatives d’hégémonie auxquelles aspire le Parti de la justice et du développement, avec comme objectif la marginalisation de l’ensemble des forces vives, qu’elles soient de la majorité ou de l’opposition.
Les membres du Bureau politique de l’USFP ont mis en garde contre la gravité des pratiques de ce parti, à l’instar de la nomination de ses membres et sympathisants à des postes de responsabilité de l’Etat, contrairement aux principes de transparence et d’égalité des chances entre les compétences et les citoyens, comme il est stipulé clairement dans la Constitution.
Les membres du BP n’ont pas manqué de dénoncer le comportement dangereux de ce parti qui vise, dans le cadre de son obsession hégémonique, à s’accaparer les médias publics, et exploiter le site du gouvernement pour le transformer en outil de propagande, servant ses positions au détriment des lois-cadre de ce secteur.
Ils ont considéré que ces différentes pratiques ne sont que le reflet de cette obsession électoraliste étroite qui guide tout comportement du PJD au sein du gouvernement, au lieu de servir l’intérêt général et de dépasser les calculs politiciens étriqués.
Le Bureau politique a conclu que pour sortir de la crise politique actuelle, il est nécessaire d’ouvrir un dialogue entre les forces vives du pays, en vue de parvenir à un consensus général concernant la méthodologie de la mise en œuvre de la Constitution, l’interprétation démocratique de ses dispositions et l’élaboration d’une stratégie nationale pour pallier les déséquilibres patents quant à la gestion des affaires publiques, lesquels menacent notre pays d’une crise cardiaque aux niveaux politique, économique, social et culturel.
Le Bureau politique a, lors de cette réunion, débattu également des graves développements que connaît la situation en Palestine occupée et les agressions israéliennes continuelles sur Al Qods et le peuple palestinien, appelant à une action et à une mobilisation sérieuses pour faire face à l’arrogance sioniste. Pour ce qui est du drame de l’incendie qui a ravagé la grande mosquée de Taroudant, le Bureau politique a insisté sur la nécessité de sa reconstruction et sa restauration, tout en mettant en œuvre un programme pour préserver les édifices religieux et le patrimoine civilisationnel de notre pays.
Concernant les questions organisationnelles, le Bureau politique a examiné nombre de dossiers dont particulièrement la convocation des responsables ittihadis dans les collectivités locales à une réunion de concertation en juin prochain et a réparti les tâches entre ses membres pour se pencher sur d’autres dossiers.