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M. Blinken participait à la sixième réunion du conseil UE-États-Unis sur le Commerce et la Technologie (TTC), à Louvain (centre de la Belgique), un format créé en 2021 pour améliorer la coopération transatlantique après des années de tensions sous la présidence de Donald Trump.
"Ce que nous avons constaté au cours des trois dernières années, c'est un alignement croissant de nos approches sur ces questions", a déclaré Antony Blinken, interrogé sur l'existence d'une position commune transatlantique concernant les distorsions de la concurrence de la part des Chinois sur les marchés des technologies vertes et des semi-conducteurs.
"Lorsque les États-Unis et l'Union européenne sont alignés, lorsque nous travaillons dans un but commun, c'est une force très puissante : ensemble, nous représentons près de la moitié du PIB mondial. Cela signifie que le fait d'avoir une position commune sur un sujet a un certain poids, qu'il s'agisse de la Chine ou de tout autre défi. Cela fait une grande différence", a-t-il souligné.
Ces propos interviennent après que la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen a affirmé vendredi en Chine que les subventions octroyées par ce pays à l'industrie représentaient "un risque pour la résilience économique mondiale", en créant une "surcapacité" de production.
Ces dernières semaines, elle avait mis en garde contre les vastes subventions des autorités chinoises dans les technologies, qu'il s'agisse des énergies vertes, des véhicules électriques ou encore des batteries.
Le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis, a vanté l'importance du dialogue entre l'Europe et les Etats-Unis. "Mieux nous travaillerons ensemble sur des chaînes d'approvisionnement résilientes et sur l'élaboration de normes communes, plus nous aurons de poids économique", a-t-il dit.
"Il est évident que dans un contexte économique et géopolitique particulièrement complexe, il est très important que l'UE et les États-Unis collaborent en tant qu'alliés stratégiques et partenaires de confiance, ce qui nous permettra de relever les défis lancés par d'autres pays", a-t-il ajouté, sans citer la Chine.
Le dialogue transatlantique "nous renforce, il n'est pas dirigé contre quelqu'un", a affirmé la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager.
A travers le TTC, l'UE et les Etats-Unis tentent notamment d'harmoniser leurs approches sur la régulation de l'intelligence artificielle, de coopérer sur la future norme 6G dans les télécoms ou encore sur l'approvisionnement en matières premières essentielles.