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Dans leur lettre, les syndicats représentant le secteur affiliés respectivement à la FDT, l’UNTM et l’UGTM, appellent le ministre à tenir une réunion d’urgence avec eux pour dresser un état des lieux, examiner leurs revendications et débattre de diverses questions dont celle de procéder à des prélèvements sur les traitements et les salaires de tous les grévistes, même si leurs revendications sont légitimes.
A l’issue d’une réunion de concertation et de coordination, lesdits syndicats ont pris vendredi la décision d’organiser une conférence de presse mercredi 11 avril à Rabat, à partir de 11h, afin d’éclairer l’opinion publique sur la situation alarmante appelée à se dégrader davantage si le département de tutelle persiste à faire la sourde oreille surtout que le dialogue sectoriel se trouve dans l’impasse. Cette décision a été, par ailleurs, qualifiée d’illégale par différentes sensibilités syndicales qui soulignent qu’elle n’a pas lieu d’être, puisque le droit à la grève est garanti par la Constitution.
Rappelons que le ministre de l’Intérieur, Mohand Laenser, avait menacé en février dernier d’effectuer des prélèvements sur les salaires des fonctionnaires grévistes des collectivités locales. S’exprimant devant la Chambre des représentants, lundi 13 février, il avait indiqué que les grèves répétitives, qualifiées d’anarchiques dans le secteur sont sorties de leur contexte et que son département ne compte pas rester les bras croisés tant que les services rendus aux citoyens sont en souffrance.
Le personnel des collectivités locales revendique principalement un traitement sur un pied d’égalité, c’est-à-dire d’être aligné sur le statut de la Fonction publique et le respect des libertés syndicales.