Cinquantenaire du mouvement ittihadi : Création d’un secrétariat régional de l’USFP à Jérada

A l’occasion de la célébration du Cinquantenaire de la fondation du mouvement ittihadi, l’USFP a organisé samedi 21 mars courant la Caravane Omar Benjelloun  à Aïn Beni Mathar, lieu de naissance du martyr.
Dans le cadre de la décentralisation organisationnel du Parti, il a aussi été procédé hier à la constitution du secrétariat régionale  de Jrada composé des sections Aïn Béni Mathar, Galfait, Touissit, Guenfouda et Jerada.
Plusieurs sections locales, le secrétariat régional d’Oujda et de nombreux militants, de partis politiques et ONG des droits de l’Homme, en plus des potentialités ayant contribué en 1959 à la création du Parti des forces  populaires, se sont donné rendez-vous à Aïn Béni Mathar.
Le Premier secrétaire du Parti, Abdelouahad Radi, accompagné de membres du Bureau politique, s’est rendu à l’école musulmane de Berguent (devenu Aïn Béni Mathar) pour voir le registre scolaire dans lequel figure l’inscription  du martyr Omar. Des explications leur ont été fournies par un ami d’enfance du militant. Le Premier secrétaire est dirigé à la maison du martyr, où des explications lui ont été données sur le parcours scolaire  du martyr tout en souhaitant que cette maison soit érigée en maison de culture et de documentation.
Le Premier secrétaire du parti s’est rendu ensuite à la maison des hôtes pour une rencontre directe avec les militants et les composantes politiques de la région et  de la société  civile.
Un rapport détaillé sur la situation de cette localité a été présenté par le secrétaire de la section locale, Boumona Sahli puis celle du secrétariat régional par Bouchkhachekh. Dans son intervention, le Premier secrétaire du parti a donné un aperçu sur ses liens avec Omar depuis qu’ils étaient jeunes étudiants à Rabat puis à Paris.
Concernant l’USFP, Radi a fait le bilan organisationnel depuis le 8ème Congrès, ajoutant que Omar reste et restera un modèle pour la jeunesse et les dirigeants du pays. Omar été maghrébin pour la défense de l’indépendance de l’Algérie. « Votre région est connue pour  son nationalisme du fait que vous avez été les premiers à combattre le colonialisme, pour la défense de la liberté et l’indépendance. La région orientale a donné des hommes patriotes à l’image de Omar, l’avocat, le journaliste, le syndicaliste, l’idéologue. Il  était le symbole de la démocratie et de la liberté.
Nous avons participé au sein du parti des forces populaires à toutes les luttes pour l’instauration, des droits de l’Homme, pour plus d’égalité, de modernité, de développement social, a-t-il ajouté.
« L’USFP a payé cher pour la liberté et l’intérêt des générations futures, et ce depuis des décennies. Certains nous  accusaient d’être « importateurs d’idées de l’étranger ». Mais par le sacrifice et la persévérance pour la concrétisation de nos nobles valeurs, nous avons réussi dans cette longue bataille », a rappelé le Premier secrétaire.
A. Radi a jugé positif le bilan du   gouvernement Abderrahmane Youssoufi. « Soyons fiers de ces réalisations. Si nous avons partiellement perdu les élections de septembre 2007, nous n’avons pas perdu la grande bataille », a déclaré Radi.
Il a rappelé la résolution du 8ème Congrès du parti, basée essentiellement sur la restructuration organisationnelle.
« Au gouvernement, nous sommes fiers d’y participer avec des réformes nouvelle génération. Nous luttons contre  la corruption dans tous les domaines et particulièrement contre la pauvreté. Nous continuerons dans notre politique partisane à lutter pour la dignité du citoyen marocain », a-t-il soutenu. « Soyons fidèles à nos martyrs qui se sont sacrifiés pour un Maroc nouveau et ne fuyons pas nos responsabilités. Défendons les valeurs de l’USFP et personne ne peut être au-dessus de nos principes, mais soyons capables de résoudre nos problèmes internes. Les Ittihadis défendront toujours un Maroc uni, solidaire et prospère », a conclu le Premier secrétaire.
En signe de témoignage, des intervenants ont rendu hommage à Omar. Un ami d’enfance a donné un bref aperçu sur l’enfance du martyr, élève à l’école de Berguent en citant le directeur français Chanon : « Méfiez-vous de Omar, il sera quelque’un ». Effectivement il ne s’est pas trompé.
Dans l’après-midi, Abdelwahed Radi et le ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies Reda Chami, se sont rendus à Ras El Aïn accompagnés des  représentants des tribus de Aïn Béni Mathar, pour s’enquérir des graves problèmes en milieu rural, notamment le périmètre irrigué composé de 1000 hectares dont 300 sont touchés par la pollution des eaux usées provenant des égoûts. Ce qui a engendré des effets néfastes sur la production agricole et la nappe phréatique l’une des plus grandes de la région.
Les canaux d’irrigation de cette localité agricole sont complètement détériorés  depuis 1972. Des terres ne sont pas  cultivées à cause de leur état marécageux, et des eaux usées, ce qui a provoqué un mauvais rendement agricole.
Dimanche dans la matinée, les sections locales de Aïn Béni Mathar, Jérada, Galfait, Touissit, Guenfouda se sont réunies, en présence de Abdelhamid Jmahri pour la constitution du secrétariat provincial.