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Le mérite du Royal Tennis club de Marrakech est d’autant plus grand qu’il n’a pas fait que sauver, à la toute dernière minute, l’organisation de grand rendez-vous tennistique national après le désistement du club de tir de Tanger, mais c’est qu’en plus il en a admirablement assuré l’organisation et ce, de l’avis des participants eux-mêmes, des techniciens, parents et autres passionnés.
On pourrait tout au plus, mais cela ne concerne en rien le club organisateur, l’absence pour diverses raisons, de santé notamment de quelques noms tels que Fatima Zahra El Allami ou Lamia Essaadi, ou encore les garçons Réda Amrani ou Rabie Chaki, comme d’ailleurs ce tirage au sort dont les critères ont été contestés par plus d’un; certains parents ont même estimé avoir de bonnes raisons de juger ledit tirage «orienté pour avantager les uns et désavantager les autres».
Ce dont se défend le juge-arbitre Mohamed Ghassoub qui dit et répète ne servir que la seule cause du tennis national.
Un Ghassoub qui a eu du pain sur la planche avec deux journées de pluie interrompues. Mais il s’en est bien tiré avec le soutien de toutes les composantes du RTCMA. Ce fut donc un dimanche plein avec, au programme demi-finales et finales.
On a donc vu à l’œuvre la Cociste Nadia Lalami qui n’aura fait qu’une bouchée de la prometteuse Camelia Abdallah de l’USCM, mais qui a donné bien l’impression de s’être trop laissée impressionner par la classe de son vis-à-vis.
L’autre demi-finale allait nous servir un bel hommage à la jeunesse, avec la Ruciste Lina Bennani qui a eu tout le loisir de démontrer que son séjour catalan n’est pas vain.
Bien au contraire. La valeureuse Habiba Ifrakh a dû être rassurée quant à la relève avec la prestation de Lina et les deux sets (6/2, 6/2) qui sont venus avec.
C’est donc en toute logique que les têtes de série 1 et 2 du tableau se sont rencontrées en une finale illustrant une fois de plus l’éternel Derby opposant le COC et le RUC. Nadia a démontré qu’elle était en meilleure forme que Lina, remportant une finale où l’on a eu droit à du beau tennis en deux sets (6/3, 6/2).
Côté garçons, il y en a qui ont assuré, mais pas d’autres.
Intéressons-nous plutôt aux premiers. A ce Rabie Chaki qui, on s’en rappelle, avait laissé choir dans un moment de dépit qu’il abandonnait le tennis. Le voici revenu pour son intérêt et pour notre plaisir à tous . N’a-t-il pas réussi à battre en finale le favori, vu son classement, son expérience, et le fait qu’il évoluait dans son fief, Talal Ouehabi ? Cela s’est passé en trois sets (6/7, 6/2, 6/2).
Quelques regrets, cependant, à propos du Rajaoui Mehdi Ziadi exemple sur le Raja pour se lancer dans une spirale de victoires. Mais pour cela, il doit commencer par se calmer.
Anas Fettar, tout comme Yacine Idembarek ou Younes Rachidi, pour leur part, doivent comprendre qu’ils sont obligés de trimer au « max », surtout qu’ils ne manquent pas de talent.