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Une ovation sans fin, des mélodies envoûtantes et une communion rare entre artistes et public: c’est ainsi que s’est déroulée la célébration du 20ème anniversaire de l’Orchestre de musique andalouse-marocaine sous la direction du maestro Mohamed Al-Othmani.
Organisée en collaboration avec l’Association "Soura pour le patrimoine culturel", cette soirée d’exception s’est tenue au sein du Complexe culturel Anfa à Casablanca.
Un moment d’émotion pure a marqué la scène lorsque la diva Bahaa Al-Ronda, accompagnée du chœur "Al-Founoun" et d’un ensemble des plus brillants musiciens du pays, a envoûté l’assistance par une prestation où virtuosité et profondeur émotionnelle se mêlaient en une alchimie parfaite. Ce fut une célébration vibrante de l’héritage andalou-marocain, rendant hommage au parcours du maestro Al-Othmani, dont le projet artistique ambitieux vise à faire rayonner ce patrimoine à travers le monde.
Le nom de Mohamed Al-Othmani résonne bien au-delà des frontières du Royaume. Depuis deux décennies, il sillonne les capitales du monde – de New York à Paris, en passant par Los Angeles, Berlin, Le Caire et Damas – avec une mission : faire découvrir et préserver la richesse de la musique andalouse-marocaine. A travers ses compositions, il inscrit son art dans la continuité d’une tradition séculaire tout en lui insufflant une modernité maîtrisée.
Parmi ses œuvres marquantes figurent «La musique andalouse marocaine et algérienne», fruit d’une collaboration avec Mme Nawal Qadiri d’Algérie, ainsi que «Nuba Al-Istihlal : Mélodies et figures», inspirée des récits du cheikh Haj Abdel Rahim Al-Othmani. Dans cette lignée, un nouvel ouvrage destiné aux passionnés et aux chercheurs est en préparation : «Les précieuses mayazines de la musique andalouse», une somme qui promet d’enrichir le répertoire de référence de cet art ancestral.
La musique du maestro Al-Othmani ne se limite pas aux salles de concert. Il a su graver son empreinte à travers une discographie raffinée, dont les albums «Méditations soufies aux mélodies andalouses» et «Passion andalouse» offrent une immersion dans la délicatesse et la spiritualité de la musique andalouse (dite Al-Ala). Son travail de recherche et d’archivage se poursuit avec le projet ambitieux «Anthologie de l’Orchestre Al-Othmani pour l’archivage de la musique Al-Ala au Maroc», en collaboration avec l’artiste Fayçal Benhaddou. Cette anthologie se veut un véritable trésor pour les générations futures, rassemblant un patrimoine musical d’une richesse inestimable.
L’un des apports les plus novateurs de Mohamed Al-Othmani réside dans son arrangement orchestral du rythme Darj Al-Istihlal, une prouesse saluée par des figures emblématiques telles que le maestro Naaman Lahlou et l’oudiste de renommée mondiale Naseer Shamma. Encouragé par ces reconnaissances, il s’est perfectionné dans l’étude de l’harmonie musicale, décrochant récemment un diplôme dans cette discipline.
Cette soirée, placée sous le signe du partage et de la transmission, s’est achevée par une performance magistrale intitulée «Voyage dans le mode Saïka», une traversée des genres où se mêlaient les influences andalouses, grenadines et populaires. Le public, venu de toutes les régions du Maroc, s’est levé d’une seule voix pour acclamer le maestro et ses musiciens, témoignant ainsi de la vitalité et de l’impact de cet art ancestral.
Enfin, un hommage appuyé a été rendu aux journalistes ayant couvert l’événement, au comité d’organisation ainsi qu’au public fervent qui, par sa présence et son enthousiasme, prouve que la musique andalouse-marocaine demeure un pilier essentiel du patrimoine artistique national et international.
A.A
Organisée en collaboration avec l’Association "Soura pour le patrimoine culturel", cette soirée d’exception s’est tenue au sein du Complexe culturel Anfa à Casablanca.
Un moment d’émotion pure a marqué la scène lorsque la diva Bahaa Al-Ronda, accompagnée du chœur "Al-Founoun" et d’un ensemble des plus brillants musiciens du pays, a envoûté l’assistance par une prestation où virtuosité et profondeur émotionnelle se mêlaient en une alchimie parfaite. Ce fut une célébration vibrante de l’héritage andalou-marocain, rendant hommage au parcours du maestro Al-Othmani, dont le projet artistique ambitieux vise à faire rayonner ce patrimoine à travers le monde.
Le nom de Mohamed Al-Othmani résonne bien au-delà des frontières du Royaume. Depuis deux décennies, il sillonne les capitales du monde – de New York à Paris, en passant par Los Angeles, Berlin, Le Caire et Damas – avec une mission : faire découvrir et préserver la richesse de la musique andalouse-marocaine. A travers ses compositions, il inscrit son art dans la continuité d’une tradition séculaire tout en lui insufflant une modernité maîtrisée.
Parmi ses œuvres marquantes figurent «La musique andalouse marocaine et algérienne», fruit d’une collaboration avec Mme Nawal Qadiri d’Algérie, ainsi que «Nuba Al-Istihlal : Mélodies et figures», inspirée des récits du cheikh Haj Abdel Rahim Al-Othmani. Dans cette lignée, un nouvel ouvrage destiné aux passionnés et aux chercheurs est en préparation : «Les précieuses mayazines de la musique andalouse», une somme qui promet d’enrichir le répertoire de référence de cet art ancestral.
La musique du maestro Al-Othmani ne se limite pas aux salles de concert. Il a su graver son empreinte à travers une discographie raffinée, dont les albums «Méditations soufies aux mélodies andalouses» et «Passion andalouse» offrent une immersion dans la délicatesse et la spiritualité de la musique andalouse (dite Al-Ala). Son travail de recherche et d’archivage se poursuit avec le projet ambitieux «Anthologie de l’Orchestre Al-Othmani pour l’archivage de la musique Al-Ala au Maroc», en collaboration avec l’artiste Fayçal Benhaddou. Cette anthologie se veut un véritable trésor pour les générations futures, rassemblant un patrimoine musical d’une richesse inestimable.
L’un des apports les plus novateurs de Mohamed Al-Othmani réside dans son arrangement orchestral du rythme Darj Al-Istihlal, une prouesse saluée par des figures emblématiques telles que le maestro Naaman Lahlou et l’oudiste de renommée mondiale Naseer Shamma. Encouragé par ces reconnaissances, il s’est perfectionné dans l’étude de l’harmonie musicale, décrochant récemment un diplôme dans cette discipline.
Cette soirée, placée sous le signe du partage et de la transmission, s’est achevée par une performance magistrale intitulée «Voyage dans le mode Saïka», une traversée des genres où se mêlaient les influences andalouses, grenadines et populaires. Le public, venu de toutes les régions du Maroc, s’est levé d’une seule voix pour acclamer le maestro et ses musiciens, témoignant ainsi de la vitalité et de l’impact de cet art ancestral.
Enfin, un hommage appuyé a été rendu aux journalistes ayant couvert l’événement, au comité d’organisation ainsi qu’au public fervent qui, par sa présence et son enthousiasme, prouve que la musique andalouse-marocaine demeure un pilier essentiel du patrimoine artistique national et international.
A.A