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Au lendemain du dernier tour de ces négociations, des représentants des autorités se sont rendus au camp pour dresser des tentes en vue d’entamer le recensement des campeurs. Il s’agit d’étudier leurs cas et de leur trouver des solutions adéquates. C’était le vendredi matin. Arrivés à proximité du camp, ces représentants ont quitté leurs véhicules, voulant pénétrer à pied dans l’enceinte du coup. Ils ont, aussitôt été refoulés par les gardiens qui leur ont opposé un refus catégorique d’y accéder et encore moins d’y planter des tentes, leur disant qu’ils pouvaient le faire à cent mètres de là.
La veille, le ministre de l’Intérieur qui était accompagné d’une équipe de hauts responsables originaires des provinces sahariennes, devait commencer des négociations avec les représentants des campeurs. Mais ces derniers ont exigé le retrait de tous les responsables sahraouis. Après des négociations avec celui-ci, le procès-verbal établi à ce sujet devait comporter tous les points de l’accord qu’ils avaient conclu. Mais à la signature, ils se rendirent compte que le P.V en question était incomplet. Ce qu’ils avaient pris pour un signe de mauvaise foi.
Les représentants du groupe de séparatistes présents dans le camp avaient saisi cette mésentente entre le wali et les membres de la commission de négociations pour tenter de manifester. Réagissant à cette sortie inattendue, les campeurs ont évacué les représentants de ce groupe, samedi matin, leur expliquant qu’ils avaient leurs propres objectifs n’ayant rien à voir avec les thèses des séparatistes.
Samedi, la plupart des campeurs se sont fait livrer des TV à batteries pour pouvoir suivre le discours Royal, espérant que le Souverain annoncerait une solution à leurs problèmes.