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Un tel vaccin pourrait en effet voir le jour d’ici… une petite dizaine d’années. En effet, les scientifiques qui planchent sur le sujet sont encore loin du but. « Le vaccin est actuellement au stade préclinique », souligne-t-on chez Sanofi Pasteur, qui vient de signer un accord avec l’UC San Diego.
En attendant, les chercheurs examinent encore toutes les options : doivent-ils préparer un vaccin prophylactique qui protégerait de l’acné donc, ou un vaccin curatif ? Quoi qu’il en soit, « cette approche pourrait déboucher sur un produit d’immunothérapie avec des avantages significatifs et un mécanisme d’action innovant permettant de répondre à un besoin de santé non satisfait », note Elias Zerhouni, à la tête du département Recherche et Développement de Sanofi Pasteur.
Provoquée par des facteurs divers et multiples, l’acné est une dermatose courante. Associé à une bactérie anaérobie Propionibacterium acnes, il est aujourd’hui traité grâce à des agents bactéricides comme le peroxyde de benzoyle ou des antibiotiques par voie orale ou topique. Ces derniers tuent sans discrimination de nombreuses espèces bactériennes… et perturbent donc l’équilibre normal de la microflore cutanée.
D’autres traitements présentent des effets secondaires sérieux voire des risques graves, comme des malformations fœtales en cas de grossesse par exemple. Leur mise en place nécessite un suivi médical strict. Soulignons enfin que certaines pilules contraceptives, dotées d’une activité anti-androgénique, peuvent être prescrites à certaines jeunes filles pour venir à bout de leur acné.
Rappelons que la prévalence de l’acné chez les adolescents s’établit entre 80% et 90%. Quant à ses formes modérées à graves, elles concernent 14% des sujets de 5 à 17 ans. Bien que dénuée de gravité, l’acné peut impliquer un impact psychologique important. Un vaccin serait par conséquent accueilli avec soulagement par de nombreux adolescents.