Campagne oblige, on peut lui pardonner de se départir un peu plus qu’en temps normal de sa casquette de chef du gouvernement pour s’emmitoufler de celle de la Lampe.
Tentant de haranguer les siens, le pjdiste en chef n’a rien trouvé de mieux que de s’essayer à les …blanchir, dans le but trop manifeste de s’autoblanchir. « Qu’est-ce que les autres peuvent bien vous reprocher ? Ils ont cherché partout et tout ce qu’ils ont pu sortir, c’est l’histoire de cette idylle entre un ministre et une ministre. L’amour n’est pas illégal. L’amour est super halal que je sache».
Au fait, on les a oubliés ces deux-là. Maintenant qu’ils ne sont plus ministres, ils ont parfaitement le droit de filer des jours heureux, «ils se marièrent (donc) et auront beaucoup d’enfants». Le premier à devoir les laisser en paix, c’est bien ce Benkirane. Quand ils avaient vraiment besoin de lui, il leur a tourné le dos.
Quant à nous autres, qu’est-ce qu’on n’a pas à reprocher à ce PJD avec toutes ces mielleuses et surtout fallacieuses promesses non tenues.
A commencer par ces élections professionnelles que l’on vient de subir et celles à venir, avec la prédominance de l’argent sale et de pratiques nauséabondes.
Malheureux, affligeant, consternant d’entendre Benkirane faire semblant de s’en plaindre alors que sa responsabilité est plus qu’engagée. On ne sait pas trop s’il faut en rire ou en pleurer.