On ne va toutefois pas se priver du plaisir de citer un certain Louafa. C’est celui-là même qui a préféré tout lâcher, tout renier par amour pour un maroquin, si insignifiant ou si ingrat soit-il.
Il faut dire que n’ayant plus de couleur politique, ni de couleur tout court, il s’est tenu à carreau pendant toute la campagne ou presque. Commentant les toutes dernières baisses des prix de l’essence et du gasoil, il a cru bon de préciser que celles-ci n’avaient aucun rapport avec la campagne électorale. Mais de quoi je me mêle ? Il ne lui manquait plus que de courir à travers champs en trimbalant la fameuse « Lampe ». Comment dit-on « négafa » au masculin ?
Louafa cité. Voilà qui est fait. Mais s’il y a un moyen en ce sprint final d’éviter de faire partie des cancres du service, c’est bien de s’acquitter de son devoir de citoyen en se rendant au bureau de vote et en votant en son âme et conscience.
Si le processus démocratique continue son bonhomme de chemin, malgré toutes ces failles qui le fissurent et qu’il urge de combler, c’est bien grâce aux sacrifices consentis par les militants ittihadis et grâce également à la lutte continue et de longue haleine menée par le mouvement ittihadi.
Aujourd’hui, il est du devoir de toute citoyenne et de tout citoyen de contribuer à cette même lutte pour un Maroc des valeurs, un Maroc moderniste, celui de l’égalité des chances, de la parité, de la justice et de l’équité.
Le danger conservateur et forcément rétrograde est plus menaçant que jamais. Ses apôtres n’hésitent devant rien pour l’imposer aux Marocaines et aux Marocains. Exploiter la démocratie à laquelle ils n’y croient guère, pour ce faire, fait partie de leurs desseins sournois et machiavéliques.
Les laisser agir seuls sur le terrain, c’est abdiquer, c’est comme comploter contre son pays et contre ses compatriotes.
Votons alors. Remplissons pleinement et dignement notre mission de citoyens.