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Celui qui a déclenché cette polémique sans précédent devant ainsi, selon les médias espagnols, renoncer à ses fonctions à la tête de la fédération. Une réunion dont la tenue a été annoncée mardi et convoquée en "urgence (...) au regard des derniers événements survenus dimanche dernier à Sydney".
Selon El Pais ainsi que plusieurs médias sportifs, Luis Rubiales a informé son équipe qu'il y présenterait sa démission de son poste de président de la Fédération royale espagnole de football (RFEF). Jointe par l'AFP, la fédération de foot n'a pas confirmé cette information et n'a pas souhaité faire de commentaire.
L'homme de 46 ans, à la tête de la fédération depuis 2018, est au coeur d'un tourbillon médiatique depuis qu'il a été filmé, en pleine célébration de la victoire de la Roja féminine sur l'Angleterre lors de la finale du Mondial, en train d'attraper à deux mains la tête de Jennifer Hermoso puis de l'embrasser par surprise sur la bouche. La joueuse, à son retour dans les vestiaires, avait dit lors d'un direct diffusé sur Instagram : "Ça ne m'a pas plu, hein!".
Devant l'ampleur des premières réactions outrées, la fédération espagnole avait transmis dans la soirée à la presse des déclarations de Jenni Hermoso selon lesquelles il s'agissait d'"un geste mutuel totalement spontané en raison de l'immense joie que procure la victoire en Coupe du monde".
Luis Rubiales avait lui balayé la polémique, estimant que ceux qui le critiquaient étaient "des cons". Mais quelques heures plus tard, il présentait des excuses, expliquant qu'il s'agissait d'un geste "sans aucune mauvaise intention", ajoutant "si des gens ont été blessés, je dois m'excuser, il n'y a rien d'autre à faire".
Ses excuses n'ont pas éteint l'embrasement et petit à petit, les politiques espagnols et les instances du foot ont condamné tour à tour cette attitude. Et l'indignation ne s'est pas cantonnée à l'Espagne puisque même l'Américaine Megan Rapinoe, l'une des plus célèbres footballeuses au monde, ou encore Amnesty International, ont rejoint la valse des critiques et des appels à sa démission.
L'affaire est finalement remontée jusqu'à la Fifa - pourtant connue pour sa neutralité en matière d'affaires sociales- qui a fini par lancer une procédure disciplinaire à l'encontre de Luis Rubiales.
Entre-temps, d'autres images incriminantes sont venues aggraver son cas, notamment celles où on le voit, encore dimanche, sur le balcon d'honneur du stade, empoigner ses parties génitales pour célébrer la victoire... à quelques mètres de la reine Letizia.