Tu n’as pas voulu de réception d’adieu, le pot traditionnel et de circonstance que l’entreprise offre quand l’un des siens s’en va. Et tous ceux et celles qui te connaissent, pour avoir travaillé avec toi, n’en sont pas surpris. Tu es ainsi, fuyant toujours les feux des projecteurs, les titres, les honneurs. Et puis, une réception pour dire adieu, c’est-à-dire vivre les dernières minutes de ta présence au sein de la rédaction, puis prendre l’ascenseur pour partir, c’est une trop dure épreuve. Tu es ainsi, nous le savons tous, l’émotion à fleur de peau, l’amitié chevillée au corps, les principes, les vrais, brandis en étendard.
Pour nous tous, de la rédaction au service technique jusqu’à l’administration, tu es « Aziz », notre directeur de la rédaction. Plus souvent dans la rédaction que dans ton bureau aux portes toujours ouvertes, les airs de patron, les gueulantes de boss, très peu pour toi. Fédérateur, animateur de l’équipe et surtout se battant, jour après jour, pour l’amélioration des conditions de travail de ceux et celles qui travaillent à tes côtés, « Libération » portera longtemps tes traces, les empreintes de ton passage.
Pendant 4 ans, tu as fait ce journal avec la foi du charbonnier. Lui donner une identité, porter des valeurs, défendre des principes quel qu’en soit le prix, c’est le défi que tu as tenté de relever lorsqu’il t’a été demandé de « reprendre » Libé. Ton équipe t’a suivi, toujours, avec la même détermination. Parce que nous partagions tes convictions, parce que, aussi, ta passion est contagieuse et que nous l’avons très vite chopée.
Tu t’en vas, vers d’autres cieux, pour d’autres aventures lointaines. Tu nous manques déjà Aziz et Selma et Dalal, tes filles, ont beaucoup de chance de t’avoir.
Adieu, non jamais. Au revoir, plutôt.
Pour nous tous, de la rédaction au service technique jusqu’à l’administration, tu es « Aziz », notre directeur de la rédaction. Plus souvent dans la rédaction que dans ton bureau aux portes toujours ouvertes, les airs de patron, les gueulantes de boss, très peu pour toi. Fédérateur, animateur de l’équipe et surtout se battant, jour après jour, pour l’amélioration des conditions de travail de ceux et celles qui travaillent à tes côtés, « Libération » portera longtemps tes traces, les empreintes de ton passage.
Pendant 4 ans, tu as fait ce journal avec la foi du charbonnier. Lui donner une identité, porter des valeurs, défendre des principes quel qu’en soit le prix, c’est le défi que tu as tenté de relever lorsqu’il t’a été demandé de « reprendre » Libé. Ton équipe t’a suivi, toujours, avec la même détermination. Parce que nous partagions tes convictions, parce que, aussi, ta passion est contagieuse et que nous l’avons très vite chopée.
Tu t’en vas, vers d’autres cieux, pour d’autres aventures lointaines. Tu nous manques déjà Aziz et Selma et Dalal, tes filles, ont beaucoup de chance de t’avoir.
Adieu, non jamais. Au revoir, plutôt.
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