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Certaines populations d'animaux sont en effet régulées par la chasse. Ce sont les espèces dites "nuisibles" et leur régulation est bien souvent liée à la protection d'exploitation agricole et forestière, mais se fait aussi dans l'objectif de protéger la faune locale et contribuer par là-même à l'expansion de la biodiversité. La France agrée chaque année des chasseurs professionnels qui ciblent des animaux spécifiques, en accord avec les autorités locales, le ministère de l'Environnement et les associations de protection des animaux.
En Australie, c'est aussi le cas. Les animaux domestiques retournés à l'état sauvage peuplent de nombreux parcs nationaux et sont parfois la cause de l'extinction d'espèces endémiques. Le lapin, introduit par les Européens au moment de la colonisation australienne, en est un exemple parfait : sa facilité de reproduction a été telle qu'il a fallu introduire des renards pour éviter qu'ils ne détruisent les cultures. Le renard a ainsi profité de son rôle de prédateur pour s'attaquer à d'autres espèces, endémiques celles-ci, et provoquer leur disparition précoce. Régulièrement, les gardes-chasse, accompagnés de chasseurs professionnels, ferment les parcs nationaux et traquent les chèvres, les cochons ou les renards, menaces pour la biodiversité.
Cette fois-ci, le gouvernement australien a donc décidé de s'attaquer à un problème plus récurent. Le crocodile marin, ciblé par ce projet, est le plus grand prédateur d'Australie. Il vit dans les marais et les rivières des régions côtières du nord du pays. C'est le plus gros reptile vivant, et les accidents qui lui sont imputés, sont nombreux. Espèce protégée depuis les années 1970, elle n'est aujourd'hui plus considérée comme menacée, sa population compte près de 150.000 individus en Australie.
En raison de l'accroissement du nombre de crocodiles marins, le gouvernement estime qu'il se doit d'en réguler la population. Le ministre de l'Environnement Tony Burke a ainsi proposé une consultation publique sur le sujet : "Il y a des opinions différentes au sein des propriétaires traditionnels des terres concernées (les aborigènes: ndlr) et je veux être certain d'entendre toutes les opinions", a-t-il déclaré, cité par l'AFP.