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Une cinquantaine de participants représentant des institutions gouvernementales du monde islamique, ainsi que des experts et des spécialistes d’institutions académiques leaders des pays de l’OCI ont pris part à cet atelier organisé du 2 au 5 novembre 2009 au campus de l’Université.
L’atelier vise à préparer une feuille de route pour « atteindre l’excellence en sciences et technologies dans l’enseignement supérieur des pays islamiques », ainsi que trois autres feuilles de route spécifiques aux domaines des nanotechnologies (pour les pays asiatiques), les technologies de l’information et de l’informatique (pour le monde arabe) et l’agriculture (en Afrique). Les projets des 4 feuilles de route qui ont été préparés en préalable par des consultants de la BID ont été discutés et étoffés par les participants et vont déboucher sur des recommandations pour des approches à appliquer au niveau national afin de développer de solides programmes d’enseignement dans les domaines cités.
Les participants de onze pays (Arabie Saoudite, Egypte, Iran, Malaisie, Nigeria, Koweït, Sénégal, Pakistan, Ouganda, Soudan et Maroc) ont présenté des informations sur l’état des lieux de l’enseignement scientifique et technique dans leurs pays respectifs. Par ailleurs, huit représentants d’universités de l’OCI et d’ailleurs ont débattu de leurs expériences et des meilleures pratiques pour la mise en œuvre de l’enseignement des sciences et de la technologie.
Les feuilles de route finales seront publiées afin de stimuler le développement et participer à l’amélioration de l’enseignement scientifique dans la région.
Dans l’allocution qu’il a prononcée lors de la séance d’ouverture des travaux, le représentant de la BID, Mohamed Abderrahmane Beddia, a tenu à préciser que “la contribution de la BID a concerné quelque 43 projets dans près de 56 pays islamiques, visant essentiellement à améliorer la qualité de la recherche scientifique et de l’enseignement supérieur”.
Il a souligné, à cet effet, que la BID “reste entièrement disposée à soutenir et accompagner toutes les stratégies visant à promouvoir les systèmes d’éducation et de formation et renforcer l’excellence dans les domaines scientifique et technologique dans les pays islamiques”.
L’atelier d’Ifrane, a-t-il estimé, constitue, à ce propos, une plate-forme idoine pour mettre le doigt sur les points de faiblesse dans ce domaine et jeter la lumière sur les expériences réussies, dans la perspective de leur application.