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A bord de ces véhicules se trouvaient six Sahraouis venus des camps de Tindouf.
Les six passagers furent conduits manu militari au tristement célèbre centre carcéral de l’école du 9 juillet dans les environs de Rabouni.
Parmi les six malheureux figuraient deux Izerguiine, cousins paternels d’Aminatou Haidar, Brahim et Ahmed Barrak et un Ait Lahcen, Abdallahi Boumrah, cousin maternel de celle-ci.
Aussitôt informée de l’arrestation de ses cousins, Haidar intervint auprès de Mohamed Abdelaziz, patron du Polisario qui ordonna la remise en liberté des trois hommes. Remise en liberté qui est intervenue, il y a une quinzaine de jours.
Les trois personnes interpellées qui n’ont pas été relaxées sont deux Oulad Dlim et un Smassid.
Les membres de leurs familles ayant entrepris des démarches pour avoir l’autorisation de leur rendre visite et s’enquérir de leur sort, apprirent de la bouche de Ould Bouhaly, pseudo-ministre de la défense du Polisario que les trois hommes devaient être déférés devant une cour martiale pour statuer sur le sort qui leur sera réservé, sans pour autant leur dire ce qui leur est reproché.
Les membres de la tribu Oulad Dlim vivant dans les camps ont alors décidé d’organiser des marches de protestation contre l’injustice dont sont victimes les leurs.
Ils se demandent quelle est la raison des agissements de la nomenklatura du Polisario qui fait que les uns sont relaxés et les autres pas, alors que les six hommes ont été arrêtés dans les mêmes conditions, bien que ne sachant pas les raisons de cette arrestation arbitraire.
Le frère de l’un des mis en cause appartenant à la tribu Oulad Dlim que Libé a contacté, a condamné une telle attitude du Polisario qui, dit-il, intervient au moment où tout le monde a le regard tourné vers la prochaine reprise des négociations et où les parties doivent éviter tout agissement susceptible de porter ombrage à ces négociations.