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Ce n’est sûrement pas fait pour décourager les trois syndicats, en l’occurence la FDT, l’UMT et l’UNTM qui, lors de leur réunion de coordination et de concertation tenue jeudi dernier, réitèrent leurs revendications et font part de leur détermination à les faire valoir et aboutir par toutes les formes légales de lutte.
Dans leur communiqué conjoint, lesdites centrales confirment que les mêmes causes qui ont appelé à cette grève subsistent toujours et appellent donc les fonctionnaires de ces secteurs à rester unis et mobilisés jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Elles demandent au gouvernement la réouverture du dialogue social sectoriel et la mise en application de ses engagements formulés au cours des séances d’avril 2009 notamment l'augmentation des salaires, la promotion exceptionnelle à partir de 2003, l’indemnisation du travail dans les zones difficiles et lointaines ainsi que le respect des libertés syndicales.
Par ailleurs, le bureau central de la FDT a passé en revue mercredi à Casablanca, les développements de la situation sociale, et ce à la lumière du dernier débrayage observé le 3 mars dans la Fonction publique, les Collectivités locales et les établissements publics à caractère administratif.
A l’issue de cette réunion, la FDT, à travers un communiqué, appelle le gouvernement à répondre aux revendications de la classe ouvrière et à respecter ses engagements pris en commun accord avec les centrales syndicales lors du dernier round de dialogue social.
Ces revendications portent sur la tenue de la commission technique pour déterminer les critères d’activation de la décision d’indemnisation du travail dans des régions difficiles et lointaines, la régularisation de la situation des personnes remplissant les conditions de promotion exceptionnelle depuis 2003 ainsi que sur la révision du système de notation, d’évaluation et d’avancement.
Pour leur part, les techniciens du ministère des Finances ont organisé dernièrement une rencontre à Rabat pour attirer l’attention des responsables sur la détérioration de leur situation sociale et matérielle.
Au cours de cette réunion présidée par le secrétaire général du syndicat démocratique des Finances, affilié à la FDT, et M. Bennaoui de l’Union nationale des techniciens du Maroc, l’accent a été mis sur les objectifs à atteindre, les missions à accomplir et les efforts à déployer dans leur lutte pour « arracher » leurs droits.
Par ailleurs, la commission préparatoire a présenté l’ensemble des revendications des techniciens dont celui portant sur l’amélioration des dispositions du décret n° 2-05-72 du 2 décembre portant statut de leur corps qui comporte nombre de dysfonctionnements. A l’issue de cette rencontre, appel a été lancé au gouvernement pour la création du grade de technicien supérieur hors échelle, l’instauration d’indemnités équitables pour technicité et le respect des dispositions juridiques dans l’attribution des responsabilités. De même que le gouvernement a été appelé à accorder davantage d’intérêt à la formation continue dans toutes les spécialités modernes à même de leur permettre d’accompagner l’administration électronique.
D’autre part, les techniciens ont demandé au ministère des Finances de créer un cursus de formation pour les techniciens au sein du département de tutelle et de lier les examens professionnels à la formation continue, toutes spécialités confondues, et de réunir toutes les conditions et garanties de transparence.