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Selsouli avait subi un contrôle antidopage inopiné le 2 de ce mois à Rabat. L’échantillon « A » a révélé l’existence de l’EPO recombinante, une substance bien entendu interdite.
A l’instar de la majorité des athlètes pris la main dans le sac des produits dopants, Meryem Selsouli n’a pas tardé à vouloir se faire clean, indiquant dans une déclaration rapportée par la MAP que « je n’ai jamais eu recours à une substance interdite. C’est curieux parce que le résultat du contrôle du 2 août ne m’a été notifié qu’après avoir décroché le billet pour la finale ». Et de surenchérir : «Je suis désagréablement surprise et très choquée. Je me battrais jusqu’au bout pour prouver mon innocence et faire valoir mes droits ».
Un cas de plus, de trop même, qui a porté un sacré coup à l’athlétisme national. Depuis le contrôle positif de Jamal Chatbi, nombreuses ont été les personnes proches de l’entourage des athlètes du terroir qui ont manifesté, en off bien sûr, leur crainte de voir « une » deuxième épinglée. Un scénario qui a pris hélas une désolante forme, d’autant plus que depuis un sacré bout de temps, Selsouli ne manquait pas de nourrir des soupçons sur son cas. Des doutes qui se confirment même si l’examen de l’échantillon « B » n’a pas encore été effectué. Un échantillon qui, la plupart des cas, ne fait que corroborer les résultats de l’échantillon « A ».
Voilà donc deux athlètes qui ont offert, au lieu des marches du podium, des médailles de dopage à l’athlétisme national. Deux athlètes tricheurs, qui aux yeux de la nouvelle génération où tout autre observateur n’appréciant pas à leur juste valeur les acquis de cette discipline, s’appliquent à discréditer des performances et des exploits réalisés de par le passé par de grands champions. Des champions, faut-il le rappeler, qui furent contrôlés à maintes reprises, s’avérant toujours cleans. Une précision qui s’imposait.
Le plus désolant dans cette histoire, c’est que ces cas de dopage prolifèrent au moment où la discipline est gérée par une instance fédérale qui cherche à trouver place à l’athlétisme national sur l’échiquier des échéances internationales. Avec un meeting de Rabat qui vient tout juste d’intégrer le circuit IAAF world challenge et l’organisation l’été prochain au Maroc de la Finale mondiale de l’athlétisme, le fait approprié aurait été de voir les athlètes marocains saisir ces rendez-vous majeurs pour pouvoir briller et mieux vendre l’image du Maroc.
Il n’en fut rien de tout cela et les Mondiaux de Berlin seront pour nous tous un mauvais souvenir à ne pas oublier surtout. Pour tourner la page de l’édition germanique, avec zéro médaille au compteur, des comptes doivent être rendus.