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La perte de cette ville, chef-lieu de la province d'Abyan, constitue un nouveau revers pour l'insurrection conduite par la minorité chiite houthie, qui n'a cessé de perdre du terrain depuis quelques semaines.
Il s'agit de la quatrième capitale régionale tombée aux mains des combattants loyalistes depuis que ces derniers ont repris le contrôle le mois dernier d'Aden, la grande ville portuaire du sud du Yémen.
L'Arabie Saoudite a mis sur pied une coalition militaire et lancé fin mars une campagne de bombardements destinée à favoriser le retour du président Abd-Rabbou Mansour Hadi, en exil à Ryad, et à enrayer la progression des Houthis.
Trois soldats des Emirats arabes unis ont été tués lors des récentes opérations, rapporte samedi l'agence de presse émiratie Wam, sans donner de précisions sur les circonstances de leur mort.
Au moins deux autres soldats émiratis avaient déjà été tués depuis le début de l'offensive de la coalition.
Les forces progouvernementales au Yémen, équipées de blindés fournis par la coalition arabe, avaient lancé samedi dans le sud du pays une offensive pour reprendre aux rebelles houthis la ville de Zinjibar, selon des sources militaires. Lancée à partir du nord et du sud de cette ville située à l'est d'Aden, l'opération a été fortement soutenue par des raids aériens de la coalition conduite par l'Arabie Saoudite, a-t-on précisé. Elle intervient après deux jours de siège et d'intenses bombardements aériens de la coalition contre les positions de la 15e Brigade de l'armée, dont les commandants sont alliés aux Houthis.
La nouvelle offensive des loyalistes fait suite à la reprise à la mi-juillet de la grande ville du sud du Yémen, Aden, et la reconquête plus récemment d'une grande partie de la province de Lahj, située juste au nord d'Aden.
Samedi soir, le vice-gouverneur de la province, Ahmed Mouthana, a assuré à l'AFP que les forces loyalistes avaient "pris le contrôle total de Lahj". Selon une source militaire, les forces progouvernementales ont réussi à reprendre le bâtiment de l'administration civile, la prison centrale et le QG des forces de police à Houta, chef-lieu de la province.
Les sources militaires loyalistes ont par ailleurs fait état de cinq morts, dont trois civils, et 66 blessés dans la nuit de vendredi à samedi par l'explosion de mines laissées par les Houthis dans les provinces d'Aden et de Lahj. Ces victimes viennent s'ajouter aux 17 civils tués jeudi et vendredi par l'explosion de tels engins.
A Aden, un avion de la compagnie aérienne nationale, Yemenia, a évacué 120 blessés, ont indiqué des sources aéroportuaires. Ils font partie de 1.250 personnes ayant "besoin d'être soignées à l'étranger", a déclaré l'une de ces sources.
Depuis le début du conflit, près de 4.000 personnes ont été tuées, pour moitié des civils, selon l'ONU.