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Driss Lachguar reçoit les dirigeants des partis de Palestine, du Koweït et de Libye
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La portée stratégique de la régionalisation avancée exige une implication accrue de tous les acteurs dans le processus de concertation et de dialogue constructif
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La Chambre des représentants et le Haut Conseil d'Etat libyens s'accordent sur la phase préliminaire des échéances électorales
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Crise libyenne : Nasser Bourita souligne la nécessité impérieuse de s'imprégner de l'"esprit de Skhirat"
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Libération de quatre ressortissants français retenus à Ouagadougou depuis décembre 2023 suite à la médiation de SM le Roi
Les militants de l'Association se rappelleront également longtemps le 16 Mai 2009. Plusieurs militants ont été blessés et transportés à l'hôpital suite à une intervention musclée des forces de l'ordre. L'un d'eux a été évacué vers les hôpitaux de Meknès. Outre les militants de l'ANDCM, on retrouve parmi les victimes des responsables de l'AMDH et d'autres partis de gauche venus comme d'habitude soutenir les actions de l'Association. Tout se passait bien, et comme à l'accoutumée les participants à cette manifestation réclamaient de lever le voile sur les circonstances de la mort de leur camarade Mostafa Hamzaoui, de désigner les coupables et d’identifier la sépulture du martyr de l'Association. Au moment où les acteurs associatifs ont décidé d’organiser une marche pacifique à travers la ville pour dénoncer l'impunité dans cette affaire, les forces de l'ordre venues en renfort sont intervenues pour disperser les manifestants à coups de matraque. Prétexte avancé par les officiels : La marche en question n'a pas fait l'objet de demande d'autorisation préalable.
Le 16 Mai était le jour du paradoxe. Lors de la réception organisée le matin, à l'occasion de l'anniversaire de la création de la Sûreté nationale où l’on n'a pas fini de faire des éloges à ce corps de l’Etat. Mais dans l'après-midi, on a découvert un autre visage de la police dont on garde toujours un mauvais souvenir, celui d'un appareil répressif.
L'Association nationale des diplômés chômeurs au Maroc, bien que non légalisée à ce jour, a le droit de protester contre la précarité et revendiquer un droit constitutionnel, celui du travail. Dimanche matin, elle a tenu son conseil national à Khénifra et condamné vivement les événements survenus lors de ce 16ème anniversaire de la mort de Mostafa Hamzaoui dans un commissariat de police dans la capitale des Zayanes.