Angelina Jolie, Lady Gaga, Brad Pitt, George Clooney, Nicole Kidman... Une pluie de stars est attendue du 28 août au 7 septembre au 81ème Festival de Venise, dont la programmation a été dévoilée mardi.
21 films au total seront en lice pour le prestigieux Lion d'or du meilleur film, a annoncé le directeur artistique de la Mostra, Alberto Barbera, lors d'une présentation en streaming.
Parmi les films plus attendus figure "Joker: Folie à deux" de Todd Phillips, qui revient derrière la caméra pour la suite de "Joker", avec toujours Joaquin Phoenix dans le rôle-titre, cette fois-ci au côté de Lady Gaga.
Un des tapis rouges les plus attendus sera sans doute la présentation de "Maria", où Angelina Jolie interprète la célèbre cantatrice Maria Callas durant les derniers jours de sa vie à Paris. Les deux compères George Clooney et Brad Pitt enflammeront eux aussi le Lido, mais hors compétition avec "Wolfs" de Jon Watts.
"The room next door", nouveau long-métrage du maestro espagnol Pedro Almodovar et son premier tourné en anglais à New York, sera lui en compétition, avec à l'affiche Tilda Swinton, Julianne Moore et John Turturro.
La star australienne Nicole Kidman incarne le rôle principal de "Babygirl", un thriller érotique de Halina Reijn sur une femme insatisfaite de son rapport conjugal qui se lance dans une périlleuse relation sadomasochiste.
L'acteur britannique Jude Law sera lui la tête d'affiche de "The order", de l'Australien Justin Kurzel, dans le rôle d'un agent du FBI plongé dans les milieux suprématistes blancs dans les années 80.
Trois films français ont été sélectionnés. "Leurs enfants après eux" des jumeaux Ludovic et Zoran Boukherma, une adaptation du roman homonyme de Nicolas Mathieu, couronné par le Prix Goncourt en 2018. "Jouer avec le feu", troisième opus des soeurs Delphine et Muriel Coulin avec Vincent Lindon et Benjamin Voisin. Et "Trois amies" d'Emmanuel Mouret, qui se penche sur trois femmes dont les relations amoureuses s'entrecroisent.
Claude Lelouch présentera hors compétition "Finalement", avec Kad Merad, Elsa Zylberstein, Michel Boujenah et Sandrine Bonnaire
Cinq films italiens sont en lice, dont "Queer", le dernier Luca Guadagnino ("Call me by your name"), tiré d'un roman de William Burroughs avec Daniel Craig (James Bond) dans un rôle jugé par Alberto Barbera comme "l'interprétation de sa vie".
Elio Germano, Barbara Bobulova et Toni Servillo sont à l'affiche de "Iddu" de Fabio Grassadoni et Antonio Piazza, inspiré de manière lointaine de la longue cavale du boss mafieux sicilien Matteo Messina Denaro, arrêté en janvier 2023 et mort en prison quelques mois après son arrestation.
La 81ème Mostra marquera aussi le retour du Brésilien Walter Salles 12 ans après son dernier film, avec "I'm still here", tiré d'un livre racontant l'histoire vraie d'une femme recherchant son mari député enlevé par les militaires brésiliens sous la dictature.
Le jury sera présidé cette année par l'actrice française Isabelle Huppert. Outre le Lion d'or, le jury aura la tâche délicate de décerner le 7 septembre le Lion d'argent-Grand Prix du Jury, le Lion d'argent-Prix de la meilleure réalisation, les prix de la meilleure interprétation masculine et féminine et le prix du meilleur scénario.
Le doyen des festivals de cinéma débutera le 28 août avec la projection hors compétition de "Beetlejuice Beetlejuice", la suite du film iconique de Tim Burton sorti en 1988. Une soirée d'ouverture qui promet elle aussi un beau tapis rouge avec l'acteur américain Michael Keaton, qui reprend à 72 ans le rôle-titre du démon grimaçant, entouré notamment de Winona Ryder, Willem Dafoe et Monica Bellucci.
21 films au total seront en lice pour le prestigieux Lion d'or du meilleur film, a annoncé le directeur artistique de la Mostra, Alberto Barbera, lors d'une présentation en streaming.
Parmi les films plus attendus figure "Joker: Folie à deux" de Todd Phillips, qui revient derrière la caméra pour la suite de "Joker", avec toujours Joaquin Phoenix dans le rôle-titre, cette fois-ci au côté de Lady Gaga.
Un des tapis rouges les plus attendus sera sans doute la présentation de "Maria", où Angelina Jolie interprète la célèbre cantatrice Maria Callas durant les derniers jours de sa vie à Paris. Les deux compères George Clooney et Brad Pitt enflammeront eux aussi le Lido, mais hors compétition avec "Wolfs" de Jon Watts.
"The room next door", nouveau long-métrage du maestro espagnol Pedro Almodovar et son premier tourné en anglais à New York, sera lui en compétition, avec à l'affiche Tilda Swinton, Julianne Moore et John Turturro.
La star australienne Nicole Kidman incarne le rôle principal de "Babygirl", un thriller érotique de Halina Reijn sur une femme insatisfaite de son rapport conjugal qui se lance dans une périlleuse relation sadomasochiste.
L'acteur britannique Jude Law sera lui la tête d'affiche de "The order", de l'Australien Justin Kurzel, dans le rôle d'un agent du FBI plongé dans les milieux suprématistes blancs dans les années 80.
Trois films français ont été sélectionnés. "Leurs enfants après eux" des jumeaux Ludovic et Zoran Boukherma, une adaptation du roman homonyme de Nicolas Mathieu, couronné par le Prix Goncourt en 2018. "Jouer avec le feu", troisième opus des soeurs Delphine et Muriel Coulin avec Vincent Lindon et Benjamin Voisin. Et "Trois amies" d'Emmanuel Mouret, qui se penche sur trois femmes dont les relations amoureuses s'entrecroisent.
Claude Lelouch présentera hors compétition "Finalement", avec Kad Merad, Elsa Zylberstein, Michel Boujenah et Sandrine Bonnaire
Cinq films italiens sont en lice, dont "Queer", le dernier Luca Guadagnino ("Call me by your name"), tiré d'un roman de William Burroughs avec Daniel Craig (James Bond) dans un rôle jugé par Alberto Barbera comme "l'interprétation de sa vie".
Elio Germano, Barbara Bobulova et Toni Servillo sont à l'affiche de "Iddu" de Fabio Grassadoni et Antonio Piazza, inspiré de manière lointaine de la longue cavale du boss mafieux sicilien Matteo Messina Denaro, arrêté en janvier 2023 et mort en prison quelques mois après son arrestation.
La 81ème Mostra marquera aussi le retour du Brésilien Walter Salles 12 ans après son dernier film, avec "I'm still here", tiré d'un livre racontant l'histoire vraie d'une femme recherchant son mari député enlevé par les militaires brésiliens sous la dictature.
Le jury sera présidé cette année par l'actrice française Isabelle Huppert. Outre le Lion d'or, le jury aura la tâche délicate de décerner le 7 septembre le Lion d'argent-Grand Prix du Jury, le Lion d'argent-Prix de la meilleure réalisation, les prix de la meilleure interprétation masculine et féminine et le prix du meilleur scénario.
Le doyen des festivals de cinéma débutera le 28 août avec la projection hors compétition de "Beetlejuice Beetlejuice", la suite du film iconique de Tim Burton sorti en 1988. Une soirée d'ouverture qui promet elle aussi un beau tapis rouge avec l'acteur américain Michael Keaton, qui reprend à 72 ans le rôle-titre du démon grimaçant, entouré notamment de Winona Ryder, Willem Dafoe et Monica Bellucci.
Bouillon de culture
Décès de John Mayall
Le chanteur et musicien britannique John Mayall, pionnier du blues anglais dans les années 60 et figure influente de la scène rock, est mort à l'âge de 90 ans, a annoncé mardi sa famille sur sa page officielle Facebook.
Il s'est éteint la veille dans sa maison de Californie, précise le communiqué, qui ne mentionne pas la cause précise de son décès.
"Les soucis de santé qui avaient forcé John à mettre fin à sa vie de concerts ont finalement amené l'un des plus grands voyageurs de ce monde à reposer en paix", relève le texte.
Ce chanteur, harmoniciste, claviériste et guitariste fut l'un des principaux acteurs du "blues boom", une vague qui a déferlé sur l'Angleterre vers le milieu des années soixante.
En 1963, John Mayall, déjà âgé de 30 ans, a débarqué à Londres en provenance du nord de l'Angleterre. Diplômé des Beaux Arts, il décidait d'abandonner son métier de graphiste designer pour embrasser la carrière de musicien de blues, un style pourtant né dans l'Amérique noire.
A la tête de ses Bluesbreakers, il va élaborer un blues sophistiqué. Plusieurs jeunes guitaristes, qui deviendront ensuite très réputés, vont s'y révéler, au premier rang desquels Eric Clapton, mais aussi Peter Green ou Mick Taylor.
John Mayall a émigré en 1968 en Californie, où il n'a cessé de peaufiner son blues progressiste.
"Livin' & Lovin' the blues" ("Vivre et aimer le blues"): ce slogan sur les affiches de sa tournée, symbolise parfaitement l'état d'esprit qui animait ce serviteur du blues.
Quand il a commencé le Blues des années 60, "cette musique constituait une nouveauté pour l'Angleterre blanche", racontait-il à l'AFP en 1997. Arrivé aux Etats-Unis, il lance en 1972 une tournée américaine avec un groupe presque exclusivement composé de musiciens noirs.
Aisément reconnaissable à sa barbichette et sa queue de cheval légendaires lorsqu'il était plus jeune, John Mayall a gravé quelques disques décisifs, "John Mayall plays with Eric Clapton" et "Blues from Laurel Canyon" notamment.
Né près de Manchester en 1933, il laisse derrière lui 6 enfants, 7 petits-enfants et 4 arrières petits-enfants, selon le communiqué sur sa page Facebook.
Le chanteur et musicien britannique John Mayall, pionnier du blues anglais dans les années 60 et figure influente de la scène rock, est mort à l'âge de 90 ans, a annoncé mardi sa famille sur sa page officielle Facebook.
Il s'est éteint la veille dans sa maison de Californie, précise le communiqué, qui ne mentionne pas la cause précise de son décès.
"Les soucis de santé qui avaient forcé John à mettre fin à sa vie de concerts ont finalement amené l'un des plus grands voyageurs de ce monde à reposer en paix", relève le texte.
Ce chanteur, harmoniciste, claviériste et guitariste fut l'un des principaux acteurs du "blues boom", une vague qui a déferlé sur l'Angleterre vers le milieu des années soixante.
En 1963, John Mayall, déjà âgé de 30 ans, a débarqué à Londres en provenance du nord de l'Angleterre. Diplômé des Beaux Arts, il décidait d'abandonner son métier de graphiste designer pour embrasser la carrière de musicien de blues, un style pourtant né dans l'Amérique noire.
A la tête de ses Bluesbreakers, il va élaborer un blues sophistiqué. Plusieurs jeunes guitaristes, qui deviendront ensuite très réputés, vont s'y révéler, au premier rang desquels Eric Clapton, mais aussi Peter Green ou Mick Taylor.
John Mayall a émigré en 1968 en Californie, où il n'a cessé de peaufiner son blues progressiste.
"Livin' & Lovin' the blues" ("Vivre et aimer le blues"): ce slogan sur les affiches de sa tournée, symbolise parfaitement l'état d'esprit qui animait ce serviteur du blues.
Quand il a commencé le Blues des années 60, "cette musique constituait une nouveauté pour l'Angleterre blanche", racontait-il à l'AFP en 1997. Arrivé aux Etats-Unis, il lance en 1972 une tournée américaine avec un groupe presque exclusivement composé de musiciens noirs.
Aisément reconnaissable à sa barbichette et sa queue de cheval légendaires lorsqu'il était plus jeune, John Mayall a gravé quelques disques décisifs, "John Mayall plays with Eric Clapton" et "Blues from Laurel Canyon" notamment.
Né près de Manchester en 1933, il laisse derrière lui 6 enfants, 7 petits-enfants et 4 arrières petits-enfants, selon le communiqué sur sa page Facebook.