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Intervenant lors d'un atelier sur le "développement des coalitions", organisé au Centre International des Conférences de Genève (CICG), dans le cadre du 4ème Congrès mondial contre la peine de mort, la présidente de l'OMDH a fait savoir que "la lutte conte la peine de mort est une action de promotion des droits de l'Homme et de consolidation de la culture humaniste".
"Cette lutte, a-t-elle ajouté, se fait d'une manière progressive afin d'atteindre un idéal du respect de l'Homme et de ses droits, et en priorité son droit à la vie".
Après avoir défini la coalition contre la peine de mort comme étant une "rencontre de différentes volontés civiles", Mme Baouayach a précisé que ce sont généralement les organisations non gouvernementales des droits humains, qui initient ce genre de structures.
Elle a précisé que la mission des coalitions est mise en oeuvre entre autres par des actions régulières, tels que l'appui et le soutien aux victimes des violations des droits humains, l'information de l'opinion publique, la mobilisation de l'opinion publique et un plaidoyer auprès des décideurs.
Lors de cet atelier, l'intervenante s'est aussi attardée sur la stratégie et les modes d'action et les objectifs des coalitions.
Outre la présidente de l'OMDH, cet atelier a été animé par Mme Aurélie Plaçais, responsable des campagnes de la coalition mondiale contre la peine de mort (France) et M. Thomas Speedy Rice, Professeur de droit à l'Université de Washington.
Le 4ème Congrès mondial contre la peine de mort, organisé par l'association française "Ensemble contre la peine de mort" (ECPM), en partenariat avec la Coalition mondiale contre la peine de mort et le parrainage de la Suisse, avait débuté mercredi, avec la participation d'un millier d'abolitionnistes.
Le président du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero avait annoncé mercredi qu'une commission internationale sera créée pour un moratoire universel d'ici à 2015.
Ce congrès, dont les travaux se terminent aujourd’huii, comporte un programme scientifique et culturel avec la participation de militants, d'activistes, de politiques, de diplomates et de juristes venus des cinq continents. Onze tables rondes destinées à approfondir les débats et neuf ateliers sont ainsi organisés pour partager outils et stratégies entre acteurs de l'abolition.
Selon les organisateurs, le nombre des Etats renonçant à l'application de la peine capitale est passé en 40 ans de 20 pc à plus de 70 pc.
Des représentants du Conseil Consultatif des droits de l'homme (CCDH), du ministère de la Justice, de l'OMDH, de l'Association Marocaine des Droits Humains (AMDH) et de l'Observatoire marocain des prisons participent à ce congrès.