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"Le cortex entorhinal est la porte d'accès à l'unité centrale de la mémoire", explique le Dr Itzhak Fried, professeur de neurochirurgie à la faculté de médecine David Geffen et principal auteur de cette recherche. "Toute expérience sensorielle ou visuelle que nous gardons en mémoire passe par cette porte pour accéder à l'hippocampe", souligne-t-il avant de poursuivre : "Nos cellules cérébrales doivent envoyer des messages via ce passage pour que la mémoire se forme et puisse être consciemment retrouvée".
Ainsi, l’étude réalisée a porté sur l’enregistrement de l’activité neuronale au cours de la formation de la mémoire. Pour ce faire, ces neurologues ont suivi sept patients épileptiques qui avaient déjà des électrodes implantées dans leur cerveau (initialement destinées à comprendre l'origine de leurs convulsions) et ont utilisé ces mêmes électrodes pour leurs mesures. Recourant à un jeu vidéo simulant un taxi dans une ville virtuelle, ces scientifiques ont testé si une stimulation dans les profondeurs du cerveau du cortex entorhinal ou de l'hippocampe altérait la capacité de mémorisation. Les participants ont joué le rôle du chauffeur de taxi prenant des passagers et se déplaçant dans toute la ville.
"Quand nous stimulions (électriquement) les fibres nerveuses du cortex entorhinal au moment où les sujets apprenaient à reconnaître les différentes routes et lieux, ils parvenaient à se repérer plus facilement dans la ville", indique le Dr Fried cité par l'AFP. "Ils ont même appris à prendre des raccourcis montrant une amélioration de la mémoire spatiale", ajoute-t-il.