Toutes les mesures et démarches possibles ont donc été entreprises pour tenter d’empêcher la propagation du A/H1N1 qui ne cesse d’étendre ses méfaits depuis son apparition au Mexique le 13 avril.
L’OMS a ainsi demandé à tous les pays d’intensifier leur surveillance de tous les cas inhabituels de maladie ressemblant à une grippe ou à une grave pneumonie.
C’est ce que le Maroc a fait avec d’autant plus de diligence que le mal frappe déjà à nos frontières puisqu’il a pris ses quartiers en Espagne.
Selon notre ministre de la Santé, «toutes les mesures nécessaires pour éviter l’introduction éventuelle de cette maladie» ont été prises et «une cellule de ce département s’est réunie pour suivre les derniers développements de cette maladie en coordination avec tous les départements ministériels concernés».
Les décisions prises portent particulièrement sur le renforcement des activités de contrôle sanitaire au niveau des points d’entrée et de la surveillance épidémiologique, clinique et biologique.
La ministre de la Santé a également annoncé la mise à la disposition des services de la Protection civile d’ambulances équipées, la formation de cadres médicaux et paramédicaux ainsi que l’acquisition de quantités suffisantes de vaccins et de casques de prévention.
Il existe certes un vaccin que l’OMS recommande en pareils cas; en l’occurrence le Tamiflu. Mais sera-t-il efficient contre ce nouveau virus ? Rien n’est moins sûr, à en juger par la décision de l’Organisation mondiale de la Santé qui vient de prendre attache avec Novartis pour le développement d’un nouveau vaccin. Ce qui, selon les experts, exigera au moins quatre mois.
C’est long. Trop long. Mais que faire d’autre sinon d’attendre en croisant les doigts et en espérant être épargnés.