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Les soupçons se sont immédiatement portés sur le mouvement extrémiste, qui est en lutte contre le gouvernement pour imposer une interprétation radicale de la loi islamique.
“Nous déclarons qu’Al Chabaab n’a pas organisé cette explosion (...) Nous pensons qu’il s’agit d’un complot du gouvernement lui-même”, a déclaré à des journalistes Ali Mohamed Rage, un porte-parole du mouvement.
“Il n’est pas dans la nature d’Al Chabaab de viser des innocents”, a-t-il ajouté.
Rage a déclaré que des dissensions politiques au sein du gouvernement pourraient être à l’origine de l’attentat.
“Nous savons que certains soi-disant responsables du gouvernement ont quitté les lieux de l’explosion quelques minutes seulement avant l’attentat. Il est évident qu’ils étaient derrière le massacre”, a-t-il dit.
Le ministre de la Santé, Kamar Aden Ali, celui de l’Education, Ahmed Abdoulahi Waayil, et celui de l’Enseignement supérieur, Ibrahim Hassan Addow, ont été tués dans l’attentat perpétré par un kamikaze déguisé en femme voilée.
Le groupe islamiste, qui passe à Washington pour être l’allié d’Al Qaïda dans la région, contrôle une grande partie du pays. Il avait tué en juin le ministre de la Sécurité et une trentaine de personnes dans un attentat suicide contre un hôtel de Baladwayne, dans le centre du pays. La Somalie est plongée dans le chaos depuis près de deux décennies et peu de signes laissent espérer que la dernière tentative en date pour y établir un gouvernement central soit plus fructueuse que les quatorze qui l’ont précédée depuis 1991.