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A titre d’illustration de l’unanime levée de boucliers contre l’actuel projet de loi de Finances, l’ancien ministre du Commerce et des Nouvelles technologies a rappelé qu’au sein de la commission parlementaire, « on est tellement alignés, majorité comme opposition » à telle enseigne qu’il dit avoir fait une boutade le premier jour en prenant la parole pour dire « vive la majorité » qui a si sévèrement critiqué le texte qui leur a été soumis « qu’on on n’aura vraiment plus rien à faire en tant qu’opposition ».
A propos du Fonds de solidarité dont la création est prévue par le projet de loi de Finances, il a annoncé qu’un amendement sera déposé par l’USFP pour que le nombre d’entreprises mises à contribution soit élargi et concerne toutes celles qui réalisent des bénéfices égaux ou supérieurs à 50 millions de DH. En outre, il estime que le fait de mettre deux milliards dedans sur une seule année n’est pas suffisant et « ça manque de continuité ». « Moi, j’aurais évalué les besoins sur cinq ans et voir comment les couvrir et non le contraire. »
L’autre sujet abordé par Réda Chami concerne la fiscalité. « On attendait une véritable réforme fiscale » destinée à «assurer davantage de revenus à l’Etat », à travers l’élargissement de l’assiette fiscale, une meilleure justice sociale, une taxation là où il le faut et une orientation des investissements vers les secteurs les plus productifs et à forte valeur ajoutée. Quand on taxe la plus-value immobilière à 20 % et le revenu du travail à 30 %, il y a un problème. Il faut donc revoir tout cela », a-t-il conclu.