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Ces dernières qui constituent la part la plus importante du patrimoine hydraulique, sont pour la plupart saumâtres. Alors que la nappe phréatique constitue l’unique source d’eau douce de la région, couvrant une superficie de 90 km2. Cette nappe est exploitée pour l’irrigation de 130ha du périmètre de Foum El Oued.
Malgré les efforts déployés par l’ensemble des secteurs concernés par l’environnement, la région est soumise à des problèmes environnementaux majeurs.
Les pressions subies par le littoral et les zones humides menacent leur viabilité, entre autres, les rejets d’eaux usées domestiques et industrielles non traitées, la solubilité du sel au niveau des sites d’Akhfenir et Khnifiss et la surexploitation de la pêche.
La désertification et la sécheresse sont également une composante du contexte climatique de la région. A cela s’ajoute la perturbation de l’écosystème provoquée par l’exploitation à ciel ouvert des carrières de phosphate.
Les ressources en eau connaissent une dégradation quantitative et qualitative que les conditions climatiques contribuent à aggraver.
La pollution de l’air provoquée par les quantités de fumée dégagées par les unités de production de l’huile de la farine de poisson est responsable des mauvaises odeurs ayant un impact direct néfaste sur la santé et le cadre de vie des populations.
En matière de déchets solides et assainissement liquide, la région accuse un important retard que reflète le grand nombre de décharges sauvages disséminées dans les différents quartiers des villes et centres urbains de la région. La production de déchets ménagers est estimée à 204 tonnes par jour. Tous ces éléments ont été pris en considération par les différentes commissions composant les quatre ateliers qui se sont penchés sur ces problèmes et ont établi des recommandations qui prescrivent, pour la plupart, des solutions et insistent surtout sur la création d’un observatoire de l’environnement qui prendra en charge tous les problèmes environnementaux, tout en appelant à la création d’un prix Pavillon Vert pour les villes respectueuses de l’environnement.
Dans l’après-midi de la même journée, M. Chami a présidé une rencontre organisée par la Chambre de commerce et d’industrie de Laâyoune en collaboration avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies. Lors de cette rencontre, il a été question de l’encouragement des jeunes porteurs de projets et jeunes créateurs de PME, dans le cadre du programme de la Charte nationale du développement de l’industrie.
Lors de son intervention, le ministre a expliqué les grandes lignes de la rencontre qui vise, a-t-il dit, à faire du Maroc un espace de consommation, par excellence, en faisant une proposition qui devait répondre aux demandes des composantes de la société, dans le cadre du programme « Raouaj » qui garantit l’accès du consommateur aux produits de consommation et l’accompagnement des acteurs du secteur commercial. Il a, ensuite, évoqué des caisses communes aux secteurs privé et public. Exposant en détail les objectifs de ces caisses, les outils de travail de celles-ci et leur situation actuelle.