-
Une campagne aux forts relents d’argent sale
-
Les précisions de la DGSN et la DGST
-
Faire de l’arrondissement Rabat-Souissi un modèle du vivre ensemble
-
Plus d'un demi-siècle d'engagement pour la promotion de la démocratie locale
-
El Hassan Lachguar : Les habitants de l’arrondisement de Youssoufia sont tous les matins là pour Rabat mais Rabat n’est jamais là pour eux
"Les élections communales constituent, avec toutes les réformes institutionnelles engagées et la participation d'une multitude de partis politiques toutes tendances confondues, une nouvelle marque de la vitalité démocratique que vit le Maroc", a souligné ce député d'origine marocaine, également 1er échevin (adjoint au maire) de la commune bruxelloise de Molenkeek-Saint-Jean, qui connaît une forte concentration de la communauté marocaine.
Il a exprimé son admiration pour l'évolution que connaît le Maroc qui a su gérer de manière sereine et clairvoyante les conséquences du Printemps arabe, en adoptant des réformes institutionnelles importantes.
"Il faut préserver cette stabilité que certains tentent d'ébranler en voulant donner des leçons de démocratie", a-t-il averti.
Le jeune député marocain s'est également félicité de l'enthousiasme rencontré chez les populations pour choisir leurs représentants communaux.
"J'étais récemment au Maroc et j'ai constaté de visu cette soif chez les populations à avoir des responsables au niveau local qui soient compétents et capables de répondre à leurs besoins", a-t-il affirmé dans un entretien à la MAP.
Ce besoin, a-t-il ajouté, est à inscrire dans l'évolution de la société marocaine, se félicitant de cette prise de conscience chez les citoyens pour un nouveau mode de gouvernance mené par des élus à la hauteur de leurs ambitions.
Evoquant la participation de la communauté marocaine à ces échéances, M. Al Khannouss a rappelé qu'il s'agit d'une question qui revient à l'occasion de chaque consultation électorale au Maroc et à laquelle il faut trouver une solution dans le cadre des mécanismes institutionnels en place.
"Il faut laisser le libre choix au citoyen marocain qui veut jouer un rôle dans son pays d'origine de pouvoir s'engager pleinement au même titre que ses compatriotes vivant au Maroc avec les mêmes droits et les mêmes devoirs", a-t-il estimé, d'autant plus, a ajouté le député belgo-marocain, "qu'il est fondamental de pouvoir garder un lien avec le pays d'origine".
"Si certains gardent le lien avec le Maroc en visitant leurs familles chaque année, d'autres décident d'investir dans l'économie de leur pays d'origine, alors que d'autres veulent pouvoir jouer un rôle dans les institutions représentatives de leur pays", a-t-il affirmé.
Abordant, par ailleurs, la coopération avec les communes marocaines dans le cadre d'un échange d'expériences et la formation, le député belgo-marocain a estimé qu'elle est importante dans les deux sens.
"Il ne faut pas croire que les pays occidentaux ont une leçon de morale ou de bonnes pratiques à exporter. Il faut avoir des échanges enrichissants pour les deux parties", a-t-il relevé. Et d'ajouter que le Maroc a beaucoup de choses à apporter à la Belgique dans certains domaines, donnant comme exemple l'expérience des guichets uniques en matière d'investissement.
Parlant de son expérience dans la vie politique belge, le député d'origine marocaine a reconnu que "ce n'est pas un long fleuve tranquille", soulignant qu'il se bat pour un projet : celui de voir l'origine, la religion et l'apparence ne plus constituer un frein à l'épanouissement de ses concitoyens en Belgique.