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«Cette campagne programmée dans le temps vise, par sa forme et son timing, à exercer des pressions sur le Maroc et créer une situation de tension maximum qui rendra difficile la mission de M. Ross pour activer le processus d'autonomie que les sahraouis acceptent dans leur majorité», a indiqué M. Ould Souilem, dans un entretien téléphonique, lundi, avec la station de radio espagnole «Onda Cero».
M. Ould Souilem s'est dit convaincu que c'est l'Algérie qui est derrière l'escalade médiatique et politique dans l'affaire d'Aminatou Haidar, ce que corrobore la visite synchronisée d'une délégation de parlementaires algériens dans la zone orientale interdite du mur de défense, et ce dans la foulée de l'affaire des sept séparatistes invités dernièrement par Alger.
«Il est clair que le cas d'Aminatou Haidar a été instrumentalisé et très manipulé», a-t-il ajouté, notant que cette dernière s'est prêtée à une entreprise qui la dépasse au moment où M. Ross se prépare à entamer une deuxième visite dans la région en perspective d'un nouveau round de négociations autour de la question du Sahara marocain.
Le cas d'Aminatou Haidar intervient également dans une conjoncture marquée par une prise de conscience au niveau international de la nécessité d'appuyer l'initiative royale d'accorder une large autonomie au Sahara qui fait l'objet d'une quasi-unanimité des sahraouis et ce qu'elle incarne les espoirs de mettre fin au calvaire des séquestrés sahraouis dans les camps de Tindouf et Lahmada en Algérie, a fait observer M. Ould Souilem. Et de conclure que c'est dans ce contexte que surgit Aminatou Haidar avec une position pour le moins étrange qui fait le jeu des intérêts étrangers surtout algériens pour créer une situation de crispation maximum, une situation qui ne sert en rien le processus de négociations et ne bénéficie nullement aux sahraouis et encore moins à Haidar elle-même.