Ittihadies et Ittihadis ont assumé, quatre décennies durant, la responsabilité de la gestion de la chose publique dans la ville d’Agadir.Ils ont également eu à prouver toute leur compétence à travers d’autres expériences au niveau de toute une région : Taroudant, Tiznit, Inezgane, Aït Melloul, Dchira, Massa … ainsi qu’au niveau de nombre de communes rurales. Cela ne peut nous faire oublier la dénaturation flagrante de la volonté populaire durant les années de plomb et sans laquelle l’USFP se serait approprié la quasi-totalité des collectivités et autres institutions élues dans le Tout Souss. La même présence notoire s’est fait remarquer au sein du Parlement. Une présence, aux différents niveaux, qui n’a pas valu que par le nombre, mais par la grande qualité de cette représentativité.
Aussi cette rencontre entre le Premier secrétaire et les membres du Conseil national ne serait-elle pas à conjuguer seulement au présent. Un présent qui a puisé dans le passé pour se diriger, d’un pas serein, vers l’avenir. C’est ce qui a donné toute sa force et sa valeur à une rencontre vécue avec enthousiasme et ardeur par les militantes et les militants ittihadis.
Des échanges qui se sont avérés d’autant plus fructifiants que Driss Lachguar a fait part de la disponibilité de la direction du Parti à placer tout ce qui se rapporte à la situation partisane dans la région au centre de ses préoccupations et, de surcroît, pendant cette crise sanitaire, et ce en rapport avec les initiatives des partis et sa vision du Maroc d’après le Corona …
Il va sans dire que le discours du Premier secrétaire, au vu de sa clarté et des messages qu’il comportait, a eu l’effet escompté auprès d’un auditoire animé qu’il était par l’intérêt de la Nation, celui de la Région et celui du Parti.
Le bien-fondé des initiatives et des analyses à l’actif de l’USFP durant cette période critique n’est plus à démontrer. L’appel de Driss Lachguar pour la constitution d’un gouvernement d’union nationale fait partie de cette logique par laquelle se distingue l’USFP.
Entre autres points d’actualité soulevés à Agadir, celui concernant la réforme du système électoral dont le but est d’assurer l’intégrité et la transparence du processus électoral. Mais toute réforme, précise le Premier secrétaire, ne peut avoir toute sa portée sans que soit tenu compte du fait que les perspectives de la démocratie dans notre pays passent par l’apport de l’USFP et, à ses côtés, lesforces démocratiques et modernistes pour un changement de l’équilibre des forces en présence.
La lutte doit d’autant se poursuivre qu’en face, il y en a ceux équipés d’argent et de pouvoir et ceux qui puisent dans un discours populiste enveloppé dans une certaine tartufferie religieuse.
L’USFP qui n’en est pas à sa première bataille est bien évidemment capable de relever cet énième défi, pour peu que ses forces soient unifiées et qu’il s’ouvre à toutes ses compétences comme à celles dont regorge le pays.
Ce n’est pas pour rien que cette rencontre a été baptisée celle de la Fidélité. Fidélité au passé et plein engagement pour le présent et l’avenir qui s’annoncent tout aussi glorieux.