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La mobilisation sera à la hauteur des luttes engagées par les centrales syndicales contre toutes les formes d’exploitation et de violation des droits syndicaux. Les travailleurs défileront dans les rues d’Agadir pour exprimer leur ras-le-bol devant les incertitudes et un pouvoir d’achat de plus en plus affaibli par les aléas économiques d’une région secouée par les mouvements de protestations, de grèves, de marches et de sit-in. A Chtouka Ait Baha, à Ait Amira, à Inzegane comme à Agadir, la lutte syndicale n’a pas connu de répit, tant les constats d’irrégularités sont nombreux et accusateurs de l’autoritarisme patronal appliqué sans ménagement sur les salariés. Les licenciements pour activités syndicales, arrestations et emprisonnements pour droit « illégal » de manifester avec la bénédiction des autorités sont monnaie courante. Les exactions, les exploitations des ouvrières et indécemment rémunérées sont des pratiques ouvertes. Le refus des employeurs de se soumettre aux lois et règles en vigueur de l’emploi font la Une des journaux nationaux et régionaux. Les secteurs les plus touchés par ces irrégularités sont les ceux de l’agriculture, du tourisme, de la santé, des postiers, des transports… Les syndicats à Agadir ont repris ces mêmes conflits sociaux pour exprimer leurs revendications du 1er Mai. Comme d’habitude, meetings et défilés sous haute surveillance pour éviter tout débordement ponctueront ce 1er mai. La journée de mobilisation dénoncera les conditions sociales des travailleurs sur fond de crise économique mondiale et de crise sociale nationale (dialogue social, mouvements de grèves à travers le pays contre le nouveau Code de la route, cherté de la vie, pouvoir d’achat en chute libre, insécurité alimentaire…).
Les syndicats d’Agadir entendent faire de ce 1er mai une nouvelle étape de lutte pour la satisfaction de leurs revendications salariales, le message est donc passé. Les inspecteurs du travail, contrairement à tous, se mettront à l’écoute des syndicats. C’est un rituel reconduit l’année dernière par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.