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Le commissaire Fazel Ahmed Manawi a expliqué hier devant les journalistes que ce report permettrait de mener à bien des réformes électorales.
La Commission électorale indépendante dit avoir encore besoin d’environ 50 millions de dollars de la communauté internationale pour assumer le coût du scrutin estimé à 120 millions de dollars.
Lors d’une conférence de presse, Fazel Ahmed Manawi a également cité les problèmes de sécurité et les défis logistiques pour justifier ce report.
Plusieurs voix, dont des parlementaires américains, avaient appelé au report du scrutin législatif à la suite de la présidentielle contestée du mois d’août dernier qui a abouti à la réélection d’Hamid Karzaï après l’annulation du second tour.
Au début du mois, le représentant des Nations unies en Afghanistan Kai Eide avait précisé qu’une disposition de la législation afghane permettait de reporter les élections de quelques mois. Mais le Président Karzaï arguait que la Constitution, qui stipulait que les élections devaient être organisées d’ici le mois de mai, devait être respectée.
Par ailleurs, trois soldats américains ont été tués hier par l’explosion de bombes artisanales dans le sud de l’Afghanistan, bastion des talibans, a annoncé l’Otan dans un communiqué.
Au total, cinq militaires américains ont été tués en 24 heures par des bombes artisanales.
Deux soldats américains de la force de l’Otan sont morts dans l’explosion d’une bombe dans le sud du pays, a annoncé l’Otan dans un premier temps.
Puis un troisième soldat américain a été tué, lui aussi par l’explosion d’une bombe artisanale, également dans le sud. Le commandement des forces internationales n’a pas précisé où les soldats ont été tués mais la province du Helmand, dans le sud, est un bastion taliban et une des régions les plus dangereuses du pays.
La veille, deux soldats américains avaient déjà péri dans l’explosion d’une bombe artisanale dans le sud de l’Afghanistan.
A signaler également qu’un projet de communiqué élaboré en vue de la conférence internationale sur l’Afghanistan qui se tiendra jeudi à Londres stipule que les forces afghanes prendront en charge la sécurité dans certaines provinces d’ici début 2011.
Ce texte provisoire, que Reuters a pu consulter, précise que Kaboul et la communauté internationale arrêteront un «cadre» pour restituer aux forces afghanes la responsabilité de la sécurité.
Dans le communiqué, les parties conviennent que «la transition commencera en 2010 et que les forces afghanes pourraient retrouver d’ici début 2011 la primauté dans plusieurs provinces, l’Isaf prenant alors une fonction de soutien».
L’Isaf désigne la Force internationale d’assistance à la sécurité, déployée sous commandement de l’Otan. Le texte évoque largement les efforts du gouvernement afghan pour tenter de convaincre les combattants taliban à renoncer à la violence. Kaboul mettra sur pied une organisation afin de «tendre la main aux insurgés», dit le texte. La communauté internationale accepterait, elle, de financer le programme de réintégration.
L’Afghanistan souhaite convaincre les militants de base et des niveaux intermédiaires du mouvement taliban de rentrer dans le rang et participer à la reconstruction du pays, a expliqué vendredi un proche conseiller du Président Hamid Karzaï.
Les donateurs internationaux s’engageront enfin à fournir davantage d’aide directe au gouvernement et d’aider Kaboul à assainir sa dette, est-il écrit. Aucun chiffre ne figure dans le projet de déclaration.