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“Nous vous vaincrons, non seulement sur les champs de bataille mais également dans les coeurs et les esprits”, a-t-il promis. Le chef du gouvernement britannique n’a pas caché que l’Afghanistan allait continuer à vivre “une période difficile”.
“Nous savons tous que 2009 a été une année difficile en Afghanistan, et qu’il y a encore une période difficile devant nous”, a-t-il déclaré. M. Brown a rappelé que l’année 2009 avait été la plus meurtrière du conflit entamé fin 2001, et estimé que la guerre avait atteint “un moment décisif”.
“Chacun des pays représentés ici aujourd’hui”, a-t-il souligné, “reconnaît que cette mission est vitale pour nos sécurités nationales, la stabilité de cette région cruciale, et la sécurité du monde”. Environ 70 pays seront présents, qu’ils soient contributeurs de troupes ou simples voisins de l’Afghanistan.
La rencontre “déterminera le succès ou l’échec” de la mission internationale, a estimé mercredi la chancelière allemande Angela Merkel. Les talibans l’ont en revanche qualifiée de “perte de temps” et l’Iran, qui a décliné l’invitation, d’”inutile et sans objet”.
Le thème principal concerne le transfert de la sécurité aux Afghans. Autre volet abordé: M. Karzaï tentera de réunir le maximum de soutien en faveur de sa stratégie de “réconciliation” avec les talibans qui propose argent et travail à ceux qui abandonneront la lutte armée. Ce processus a déjà reçu le soutien des voisins de l’Afghanistan et de la Turquie. Les alliés devraient s’engager financièrement, mais pas sans garanties.