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Jamais, notre Ali bien-aimé, tu ne t’es soustrait à tes devoirs ou engagements. Mais cette fois, si tu nous as faussé compagnie de manière aussi subite, aussi cruciale, c’est c’était écrit quelque part.
Te dire adieu, Ali ? Se résigner à ne plus te voir ? Difficilement supportable. Fatalement impossible.
Ali, que seraient désormais les matchs du Barça sans toi ? Sans tes «tiri» et tes «ataba» ? A quoi ressembleraient ceux du Raja sans tes encouragements et tes commentaires ? Ne devait-on pas suivre le tout prochain derby ensemble ?
Et notre table, Ali? Et nos interminables débats et discussions que tu savais si joliment meubler avec subtilité et finesse ? Et tes taquineries, tes séculentes blagues et boutades avec «Moulay»?
Quelle allure aurait désormais ton club de prédilection, le RUC qui occupait une si grande place dans ton cœur ? Le COC où tu étais reçu avec les honneurs dus à l’homme de qualité et d’agréable compagnie que tu as toujours su être ? Ou l’ASAS où, tout jeune, tu as dû attraper pour toujours le si doux et combien lancinant virus de la petite balle jaune ? Ou encore l’ASC où tu t’es fait de nombreux amis ?
Que ne citerions-nous pas ? Le RTCMA, bien sûr ! Le RTCMO, bien évidemment. Mais aussi tous les clubs du tennis à travers tout le pays où tu étais tant aimé et tant respecté pour la passion inégalée que tu vouais au tennis, pour ta disponibilité à toutes épreuves et pour ta sympathie légendaire.
Ali, toi qui as toujours été fier et digne, tu es bien parti dans la dignité, entouré de tes nombreux amis et de tes innombrables connaissances. Entouré de proches parents et autres lointains. Ta vénérable maman était là, tes sœurs, tes nièces et neveux…De toute une famille qui te vénérait. Qui t’aimait et t’adorait. Et qui t’aimera et t’adorera encore et encore et pour toujours, comme nous tous, tes amis. Nous avions tant de souvenirs et anecdotes à nous raconter. Tant de projets à caresser, aussi.
Ali, sache que tu n’as point de regret à nourrir. Tu pars la conscience tranquille, avec le sentiment de la mission accomplie.
Au prix d’inestimables efforts et sacrifices, tu as réussi, avec, à tes côtés, la dévouée Latifa, ton épouse, à assurer à vos trois enfants l’éducation idoine. L’aîné Réda et Karim, le cadet (Sidi Abdelkrim, comme tu aimais tant l’appeler) sont des hommes, dans le sens noble du terme, conscients et responsables. «De vrais mecs», tu disais.
Que dire de Lina, ta coqueluche, «la prunelle de mes yeux», pour reprendre ta propre expression. Vous avez fait d’elle, toi et Latifa, la coqueluche de toutes les Marocaines et de tous les Marocains. Vous avez fait d’elle non seulement la championne nationale et continentale que tout le monde connaît, mais une fille éclairée et épanouie.
Alors, repose en paix cher Ali. Ce n’est qu’un au revoir, après tout.