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La cérémonie de signature de cet accord a été présidée par le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, en présence de quelques membres du Bureau politique (Ouafaa Hajji et Amina Talbi), et Madame Kristina Birke, la représentante résidente de la FFE au Maroc.
«Il ne s’agit pas aujourd’hui d’un acte formel pour notifier les obligations de chaque partie pour consolider les liens de coopération entre nous, mais il s’agit plutôt d’ouvrir une nouvelle page de cette coopération et d’amorcer une nouvelle phase marquée par plus de rapprochement et de concertation sur les questions d’intérêt commun et par un travail selon une vision claire dans les domaines de coopération et ses mécanismes », précise Driss Lachgar dans une brève allocution avant la signature dudit accord.
Il a rappelé que la FFE a accompagné l’USFP durant les dix dernières années dans sa lutte pour la démocratie et les droits de l’Homme, à travers sa participation aux divers chantiers de réflexion et le partage d’expériences. A titre d’exemple, la Fondation a participé à un important chantier de réflexion en 2005 quand l’USFP préparait son 7ème Congrès. «L’USFP et la FFE ont décidé, ajoute le Premier secrétaire, d’organiser un dialogue sur tous les défis et les enjeux relatifs à la social-démocratie au début du nouveau millénaire, et ce pour mettre à jour les réponses et les idées qui constituent aujourd’hui les socles de la social-démocratie».
Cet accord-cadre entre les deux institutions, rappelle encore Driss Lachgar, intervient également dans un contexte partisan marqué par «la dynamique lancée par la nouvelle direction du parti issue du 9ème Congrès du parti. Cette dynamique a pour objectif de mobiliser toutes les forces et les énergies ittihadies, la mise à niveau de son action pour reconstruire le parti, la modernisation de ses outils de travail, et la mise à jour de son approche économique et sociale, et ce en vue de redynamiser le rôle de l’opposition parlementaire aujourd’hui ou dans l’élaboration des politiques publiques progressistes demain».
Driss Lachgar a conclu son allocution en évoquant une phrase éloquente du leader socialiste allemand et grand ami du leader socialiste feu Abderrahim Bouabid, le défunt Willy Brandt quand il a dit : «La coopération internationale est d’autant plus importante pour la laisser au main du gouvernement tout seul». «C’est notre conviction au sein de l’USFP, nous avons toujours considéré que la coopération internationale fait partie intégrante de notre identité en tant que force progressiste et ouverte, qui croit en la solidarité humaine et en les valeurs universelles communes», a-t-il confirmé.
Kritina Birke a salué, pour sa part, cet accord entre la FFE et l’USFP en tant que force progressiste. Lequel accord, selon cette responsable, reflète les bonnes relations de coopération et de concertation entre les deux parties en vue de promouvoir les valeurs de démocratie et des droits de l’Homme.
A noter que ledit accord prévoit, entre autres, l’organisation de séminaires et d’ateliers de réflexion et d’échange d’expériences pour l’amélioration de l’action en matière d’organisation et de communication politique pour les différents secteurs du parti (femmes, jeunesse, collectivités locales, relations et coopération internationale, Parlement), la facilitation de l’échange d’expériences entre l’USFP et les acteurs de la démocratie sociale en Allemagne, la consolidation de l’ouverture à l’international à travers la facilitation des contacts visant à promouvoir les liens d’amitié avec d’autres organisations progressistes de par le monde, et enfin, la consolidation des capacités d’analyse et de mise en œuvre des politiques publiques sur les plans global et sectoriel.