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A propos de la réforme de la justice, il a confirmé que celle-ci passe inéluctablement par le tribunal, le ministère et le Conseil supérieur de la magistrature. Le tribunal doit disposer de tous les moyens à même de permettre de faciliter le travail des fonctionnaires, des juges, des avocats et des justiciables. Le ministère, a-t-il rappelé, a commencé un programme ambitieux portant sur la modernisation des tribunaux existants et la construction de 18 autres de première instance et 6 Cours d’appel d’ici 2012 en vue de parvenir à une harmonisation de la carte judiciaire et la formation de mille juges. Abdelouahed Radi a aussi annoncé que le programme de réforme de la justice ambitionne d’accroître le nombre des fonctionnaires dont les greffiers et d’améliorer leur situation sociale et matérielle.
Il a rappelé également le rôle primordial des ressources humaines dans le secteur et celui des juges en matière d’édification de l’Etat de droit, d’établissement de la paix sociale, de garantie de l’exercice des droits, de respect des devoirs et d’instauration des fondements de la solidarité sociale.
Pour faire aboutir ce grand chantier, Abdelouahed Radi a souligné que les budgets de fonctionnement et d’équipement du ministère ont connu une hausse respective de 38 et 18% en 2009, outre la création de 1.000 nouveaux postes budgétaires.
Concernant les réformes constitutionnelles et politiques auxquelles l’USFP a appelé, Abdelouahed Radi a déclaré que certains journaux ont fait planer le doute sur cette initiative. Mais cela ne peut empêcher de confirmer que le Maroc a besoin d’une nouvelle génération de réformes, sachant que le dernier amendement constitutionnel remonte à treize ans.
M. Radi a, par ailleurs, précisé que le Maroc est dans l’obligation d’entamer une grande mobilisation en vue de réhabiliter l’action politique, de rendre crédibles les élections, redonner de l’intérêt à la chose publique, raviver la citoyenneté, au moment où les valeurs morales, désormais fondées sur l’argent et le pouvoir, régressent.
Abdelouahed Radi a également décliné un ensemble de réformes à caractère politique et constitutionnel : dynamisation des recommandations de l’Instance Equité et Réconciliation, séparation des pouvoirs et renforcement du rôle du gouvernement et du premier ministre, etc.
Se référant aux multiples réalisations de la Koutla effectuées au cours des années 90, M. Radi a rappelé l’expérience des dernières années qui a montré que l’action unitaire est la voie salvatrice dans ce sens.
Concernant la vie du parti, Abdelouahed Radi a traité en toute franchise de la crise de 2007, des deux rounds du VIIIe congrès, de la démocratie interne, des élections communales de juin dont la stratégie du parti, des alliances, du mode de scrutin, de la désaffection politique, des candidatures, de l’unification des rangs de la gauche, etc.