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Percées diplomatiques et développement tous azimuts
Abdelhamid Fatihi, secrétaire général du SNPT : A IAM, plutôt que volontaires, les départs sont forcésLARBI BOUHAMIDA
Vendredi 3 Août 2012
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Le dialogue social est au point mort et l’approche adoptée par le gouvernement n’est pas faite pour aboutir à quelque résultat que ce soit. C’est ce que nous a déclaré Abdelhamid Fatihi, président du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers. Pourtant, a-t-il tenu à préciser, le chef du gouvernement s’est engagé, lors de la dernière séance mensuelle des questions orales à la Chambre des représentants, à prendre langue avec les syndicats en adoptant une approche participative et de concertation en vue de faire valoir les revendications de la classe ouvrière. Dans le cadre de la coordination entre la FDT et la CDT, les 2 centrales qui continuent de bouder les réunions de la commission du secteur public, demandent que les négociations du dialogue social soient tripartites, réunissant le gouvernement, le patronat et les syndicats. Seule et unique condition à même de les faire revenir sur leur décision pour contribuer aux travaux de cette commission, a-t-il fait savoir. Pour rappel, ce retrait des négociations avait été décidé après le non-respect par la Direction d’IAM des dispositions de l’accord signé le 25 août 2011. Aux termes de cet accord, la Direction d’IAM s’était engagée à initier une réflexion approfondie sur quelques points litigieux, notamment l’évolution des carrières, la mise en œuvre de nouvelles règles disciplinaires et l’amélioration des conditions matérielles et professionnelles des salariés. Itissalat Al Maghrib (IAM), connu pour le viol de toutes les dispositions du Code du travail, persiste et signe en annonçant un plan social à travers le départ volontaire, qualifié par Abdelhamid Fatihi, de départ forcé de quelque 3.000 fonctionnaires qui ont à subir trop de pression avec à la clé des menaces et de la terreur. La Direction d’IAM ne cesse de recourir à tous les moyens d’intimidation pour pousser ces fonctionnaires à partir, au vu et au su du gouvernement, particulièrement du département de l’Emploi qui évolue hors du temps et de la situation politique er sociale, a-t-il affirmé. Et de se demander si ce Département fait partie du gouvernement actuel dont seuls ses hauts commis connaissent l’existence. Pour Abdelhamid Fatihi, cette opération de départ forcé avait été préparée longtemps à l’avance et déjà mise en place. Certains grévistes l’ont appris à leurs dépens. En effet, pour mettre à exécution son plan social, IAM avait privilégié et opté pour une politique inflexible et de rigueur qui consistait à déflaquer les jours de grève du salaire des fonctionnaires, exclure les grévistes des promotions et promouvoir les non-grévistes même s’ils ne répondent pas aux conditions requises. De même, il n’a pas hésité à procéder à des mutations abusives, prendre des décisions arbitraires, tenir des conseils de discipline aux tenants et aboutissants connus d’avance, entre autres, a-t-il souligné. Pour mettre fin à cette opération, la CDT et la FDT ont saisi par écrit à deux reprises le chef du gouvernement qui, jusqu’à présent, n’a donné aucune suite à cette requête. C’est la cinquième opération de départ volontaire adoptée par Maroc Telecom en l’espace de 12 ans. Les quatre premières, qui avaient eu lieu respectivement en 2000, 2001, 2005 et 2006, avaient permis de libérer quelque 3.800 salariés pour un coût global d’environ 1,5 milliard de DH. Les effectifs de Maroc Telecom sont ainsi passés de quelque 15.000 personnes en 2000 à 11.000 à fin 2011.
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