Autres articles
-
Neil Colquhoun : «Nous avons largement surpassé les objectifs initiaux d’Epson au Maroc »
-
Salah Bourdi : Depuis sa création en 2014, le Cercle Eugène Delacroix milite activement pour la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara
-
Moussaoui Ajlaoui : Le comble de l’absurdité, c’est que l’Algérie a deux voix au sein de l’UA, la sienne et celle du polisario qui ne prend jamais le contrepied de son mentor algérien
-
Patrizia d'Antonio : L’écrivain humaniste Alberto Manzi, une figure exceptionnelle qui symbolise à la fois l’éducation, l’unité linguistique et l’humanisme
-
Derguene Mbaye : Les pays africains peuvent beaucoup apprendre de l’expérience du Maroc en matière d'intelligence artificielle
Le Maroc et le Polisario s'apprêtent à entamer un nouveau round de pourparlers sous l'égide du représentant
personnel du Secrétaire Général de l'ONU; round que certains
qualifient
d’important pour
l'avenir d'une solution au Sahara, de
l’édification du Grand Maghreb arabe
et de la stabilité
régionale.
Abdallah Hafidi, chargé d'études à la Primature
et chercheur spécialisé dans les affaires du Sahara, nous en parle.
Entretien.
Libé : Vous qui êtes spécialiste du dossier du Sahara, qu'attendez-vous des négociations prévues du 3 au 5 novembre entre le Maroc et le Polisario ?
Hafidi Abdallah : Le prochain round des négociations entre le Maroc et le Polisario est d'une grande importance du fait qu'il concerne la continuité des négociations entre les deux parties. Ces négociations se dérouleront, sans aucun doute, du fait du poids de l'Amérique qui suit leurs rounds conformément à ses objectifs géostratégiques. Je doute, cependant que ce round soit différent des précédents, du fait du manque de transparence de la pression américaine ou européenne, pression qui inciterait les parties à entrer de façon plus décisive dans les détails des négociations. Ce qui fait que la situation restera telle qu'elle est. Le Maroc défend son projet réaliste qui concerne l'octroi d'une autonomie élargie aux régions du Sahara marocain, sous la souveraineté du Royaume. Ce projet que le Maroc considère comme étant une solution réaliste. Alors que le Polisario défend un projet de référendum dont les détails du conflit ont confirmé l'impossibilité. C'est-à-dire que le prochain round n'apportera rien de nouveau par rapport au conflit. Car des négociations de ce genre supposent une pression internationale plus claire et plus soutenue. Cette pression devrait s'appliquer sur les séparatistes pour les amener à abandonner leur dogmatisme et à négocier sur la base de la proposition marocaine qui est la solution de ni perdant, ni gagnant et qui garantit aux séparatistes de vivre dans la dignité et la paix et de développer leur région dans le cadre d'un Maroc unifié dans l'espace d'un Grand Maghreb Arabe prometteur qui ne manquera pas de donner un grand poids à la région et à ses peuples avec leur diversité et leur complémentarité économique et culturelle que cela soit par rapport à l'Afrique ou à l'Europe. Cette dernière s'est unifiée malgré tout ce qu'elle a vécu au cours des siècles passés.
Par ailleurs, le Maroc doit rejeter toute négociation éventuelle ou rencontre avec les séparatistes jusqu'à ce que ces derniers lèvent le voile sur le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud, car les séparatistes ne cessent de manœuvrer et de guerroyer sur tous les fronts dans le seul but de faire paraître le Maroc comme le pays envahisseur et tyrannique. Aussi, il me paraît inutile de négocier avec eux.
Ne pensez-vous pas que ce qui se passe à Laâyoune est de nature à nuire à ce round et de mettre le Maroc en position défensive, alors qu'il doit avoir une position offensive ?
Je voudrais, d'abord signaler que les évènements de Laâyoune sont spontanés et indiquent clairement la nécessité pour le Maroc d'un engagement rapide dans les détails et mesures de l'autonomie interne, de façon à tranquilliser les habitants de nos provinces sahariennes et couper court aux usages opportunistes politiques que le Polisario fait de ce genre d'évènements et leur exploitation médiatique ou dans le domaine des droits de l'Homme. Il est certain que l'usage de ce genre de propagande sera développé au point d'en faire un grand dossier qui sera utilisé contre le Maroc pour peser sur le climat des négociations. Mais je pense qu'il serait positif que le Maroc continue d'expliquer que les évènements de Laâyoune sont des revendications à caractère purement socioéconomique exprimées de façon quasi routinière comme partout à travers le Royaume et que tous les détails de la régionalisation élargie et l'autonomie visent, avant tout, à résoudre ce genre de problèmes et trouver une solution définitive à ce conflit. Ce que nous craignons le plus, c'est que les autorités concernées traînent à trouver une solution aux revendications sociales des campeurs qui risquent d'évoluer en revendications politiques que ne manqueront pas d'exploiter les ennemis de notre intégrité territoriale. Les représentants de l'autorité dans les provinces sahariennes doivent assumer leurs responsabilités dans tout ce qui se passe et dans ce qui risque de se passer. La responsabilité ne doit pas être considérée comme une sinécure, mais comme une charge qui doit être accomplie dans les meilleures conditions et de la manière la plus équitable. Les responsables doivent, à l'instar de leurs confrères dans le Nord du Royaume, être assujettis à la sanction et à la gratification, selon qu'ils s'acquittent ou non de leurs missions.
Nous avons vu que dans les provinces du Sud, tous les responsables qui avaient planifié les évènements de 1999, ont été gratifiés et promus, au lieu d'être sanctionnés et continuent de jouir de toutes les considérations.
Où étaient les responsables représentants de l'autorité lorsque le problème d'Izik a surgi ? Pourquoi n'y a-t-on pas mis fin au lieu de le laisser s'étendre et prendre les dimensions qu’il a prises ?
L'Etat marocain a mis à la disposition des responsables tous les moyens possibles et imaginaires pour satisfaire tout le monde. Des milliards de dirhams, non budgétisés, ont été versés dans les provinces sahariennes, sans compter les milliards budgétisés destinés aux Moukhayamates, aux nécessiteux et dans le cadre de la Promotion nationale auxquels s'ajoutent les budgets des différents conseils régionaux, provinciaux, municipaux et communaux, mais la politique d'improvisation et la mauvaise gestion nous ont conduit à une situation pareille. Aujourd'hui, celui qui veut définir la destination suivie par les centaines de milliards dépensés par le Maroc au Sahara, dira qu'une partie de ces milliards a servi à réaliser les colossales infrastructures perceptibles sur le terrain et le reste est tombé soit dans les poches des hommes d'autorité qui ont servi au Sahara marocain ou garnissent leurs comptes bancaires.
Sans parler de centaines de riches de la guerre ou de parvenus qui sont apparus après 1975 et dont les fortunes sont déposées au Maroc si ce n'est à l'étranger.
Ne pensez-vous pas que la mauvaise gestion de la chose locale au Sahara risque de coûter cher au Maroc sur le plan international ?
La situation n'est plus ce qu'elle était avant. Le point positif concernant les dossiers économiques et les droits de l'Homme a fait que le Maroc, grâce à ses efforts diplomatiques, en expliquant au monde son projet d'autonomie et ce qu'il comporte comme point positif, a pu jouir de la compréhension de la plupart des pays voire du soutien de certains frères et amis à ce projet. Tout comme, nous avons pu faire découvrir les points positifs de l'autonomie interne aux habitants des camps de Tindouf et ils l'ont comprise et approuvée et je n'en voudrais pour preuve que l'engagement du militant Mustapha Ould Sidi Mauloud. D'ailleurs, je conseille à tous les ralliés qui se respectent de suivre l'exemple de ce militant pour mettre le Polisario devant le fait accompli.
Bien que certains oeuvrent à la pérennité de ce conflit, nous pensons que le bonheur des populations sahraouies ne peut être entier que si toutes les familles sont réunies dans le cadre de l'autonomie interne sous la souveraineté marocaine.
Il serait utopique de penser que le Maroc abandonnera son Sahara, un jour et l'unique solution mettant fin à ce conflit et l'éparpillement des familles reste l'autonomie proposée par le Maroc qui ne se soumettra à aucune régence qu'elle soit de l'ONU ou de quiconque.
Ne pesez-vous pas que ce qui se passe, actuellement, à Laâyoune risque de porter préjudice aux efforts consentis par le Maroc pour obtenir l'adhésion de la communauté internationale à son projet d'autonomie ?
Comme je vous l'ai déjà dit, tout dépend de la compétence de la délégation et sa capacité à convaincre de la pertinence du projet d'autonomie. Puis n'oubliez pas que le Maroc détient des dossiers de pression dérangeant pour le Polisario dont celui relatif au cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud.
Ces dossiers qui sont pendants seront, sans aucun doute, exploités par la délégation marocaine qui exigera des explications là-dessus.
Il faut savoir que les séparatistes ont le don d'exploiter toutes les erreurs que le Maroc commet, le cas de Haïdar est édifiant, alors que nous autres, nous sommes timides. Prenez le cas d'Ould Sidi Mauloud. Toutes les composantes du peuple marocain avaient manifesté et crié leur soutien à ce militant. Mais notre enthousiasme était dérouté par le mensonge du Polisario sur une libération que nous avons chantée sans attendre de la voir se réaliser pour que le dossier tombe dans l'oubli. Alors que nul ne sait ce que ce brave militant est devenu. Nous ne devons négliger aucune possibilité de faire pression sur le Polisario afin que ce problème reste d'actualité et que Mustapha soit libéré.
Le Maroc doit mettre à exécution, sans plus attendre, son projet d'autonomie permettant aux Sahraouis d'élire de façon transparente et honnête leurs représentants, loin des clivages tribaux. Il doit encourager l'accès à la responsabilité des compétences locales et les jeunes porteurs de diplômes supérieurs de façon à ce que la responsabilité soit considérée comme ce qu'elle doit, normalement être une charge et non une sinécure ou un honneur.
La régionalisation élargie est le seul moyen à même de résoudre les problèmes latents et de réunir les familles éparpillées en permettant aux familles restées dans les camps de rentrer.
personnel du Secrétaire Général de l'ONU; round que certains
qualifient
d’important pour
l'avenir d'une solution au Sahara, de
l’édification du Grand Maghreb arabe
et de la stabilité
régionale.
Abdallah Hafidi, chargé d'études à la Primature
et chercheur spécialisé dans les affaires du Sahara, nous en parle.
Entretien.
Libé : Vous qui êtes spécialiste du dossier du Sahara, qu'attendez-vous des négociations prévues du 3 au 5 novembre entre le Maroc et le Polisario ?
Hafidi Abdallah : Le prochain round des négociations entre le Maroc et le Polisario est d'une grande importance du fait qu'il concerne la continuité des négociations entre les deux parties. Ces négociations se dérouleront, sans aucun doute, du fait du poids de l'Amérique qui suit leurs rounds conformément à ses objectifs géostratégiques. Je doute, cependant que ce round soit différent des précédents, du fait du manque de transparence de la pression américaine ou européenne, pression qui inciterait les parties à entrer de façon plus décisive dans les détails des négociations. Ce qui fait que la situation restera telle qu'elle est. Le Maroc défend son projet réaliste qui concerne l'octroi d'une autonomie élargie aux régions du Sahara marocain, sous la souveraineté du Royaume. Ce projet que le Maroc considère comme étant une solution réaliste. Alors que le Polisario défend un projet de référendum dont les détails du conflit ont confirmé l'impossibilité. C'est-à-dire que le prochain round n'apportera rien de nouveau par rapport au conflit. Car des négociations de ce genre supposent une pression internationale plus claire et plus soutenue. Cette pression devrait s'appliquer sur les séparatistes pour les amener à abandonner leur dogmatisme et à négocier sur la base de la proposition marocaine qui est la solution de ni perdant, ni gagnant et qui garantit aux séparatistes de vivre dans la dignité et la paix et de développer leur région dans le cadre d'un Maroc unifié dans l'espace d'un Grand Maghreb Arabe prometteur qui ne manquera pas de donner un grand poids à la région et à ses peuples avec leur diversité et leur complémentarité économique et culturelle que cela soit par rapport à l'Afrique ou à l'Europe. Cette dernière s'est unifiée malgré tout ce qu'elle a vécu au cours des siècles passés.
Par ailleurs, le Maroc doit rejeter toute négociation éventuelle ou rencontre avec les séparatistes jusqu'à ce que ces derniers lèvent le voile sur le sort de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud, car les séparatistes ne cessent de manœuvrer et de guerroyer sur tous les fronts dans le seul but de faire paraître le Maroc comme le pays envahisseur et tyrannique. Aussi, il me paraît inutile de négocier avec eux.
Ne pensez-vous pas que ce qui se passe à Laâyoune est de nature à nuire à ce round et de mettre le Maroc en position défensive, alors qu'il doit avoir une position offensive ?
Je voudrais, d'abord signaler que les évènements de Laâyoune sont spontanés et indiquent clairement la nécessité pour le Maroc d'un engagement rapide dans les détails et mesures de l'autonomie interne, de façon à tranquilliser les habitants de nos provinces sahariennes et couper court aux usages opportunistes politiques que le Polisario fait de ce genre d'évènements et leur exploitation médiatique ou dans le domaine des droits de l'Homme. Il est certain que l'usage de ce genre de propagande sera développé au point d'en faire un grand dossier qui sera utilisé contre le Maroc pour peser sur le climat des négociations. Mais je pense qu'il serait positif que le Maroc continue d'expliquer que les évènements de Laâyoune sont des revendications à caractère purement socioéconomique exprimées de façon quasi routinière comme partout à travers le Royaume et que tous les détails de la régionalisation élargie et l'autonomie visent, avant tout, à résoudre ce genre de problèmes et trouver une solution définitive à ce conflit. Ce que nous craignons le plus, c'est que les autorités concernées traînent à trouver une solution aux revendications sociales des campeurs qui risquent d'évoluer en revendications politiques que ne manqueront pas d'exploiter les ennemis de notre intégrité territoriale. Les représentants de l'autorité dans les provinces sahariennes doivent assumer leurs responsabilités dans tout ce qui se passe et dans ce qui risque de se passer. La responsabilité ne doit pas être considérée comme une sinécure, mais comme une charge qui doit être accomplie dans les meilleures conditions et de la manière la plus équitable. Les responsables doivent, à l'instar de leurs confrères dans le Nord du Royaume, être assujettis à la sanction et à la gratification, selon qu'ils s'acquittent ou non de leurs missions.
Nous avons vu que dans les provinces du Sud, tous les responsables qui avaient planifié les évènements de 1999, ont été gratifiés et promus, au lieu d'être sanctionnés et continuent de jouir de toutes les considérations.
Où étaient les responsables représentants de l'autorité lorsque le problème d'Izik a surgi ? Pourquoi n'y a-t-on pas mis fin au lieu de le laisser s'étendre et prendre les dimensions qu’il a prises ?
L'Etat marocain a mis à la disposition des responsables tous les moyens possibles et imaginaires pour satisfaire tout le monde. Des milliards de dirhams, non budgétisés, ont été versés dans les provinces sahariennes, sans compter les milliards budgétisés destinés aux Moukhayamates, aux nécessiteux et dans le cadre de la Promotion nationale auxquels s'ajoutent les budgets des différents conseils régionaux, provinciaux, municipaux et communaux, mais la politique d'improvisation et la mauvaise gestion nous ont conduit à une situation pareille. Aujourd'hui, celui qui veut définir la destination suivie par les centaines de milliards dépensés par le Maroc au Sahara, dira qu'une partie de ces milliards a servi à réaliser les colossales infrastructures perceptibles sur le terrain et le reste est tombé soit dans les poches des hommes d'autorité qui ont servi au Sahara marocain ou garnissent leurs comptes bancaires.
Sans parler de centaines de riches de la guerre ou de parvenus qui sont apparus après 1975 et dont les fortunes sont déposées au Maroc si ce n'est à l'étranger.
Ne pensez-vous pas que la mauvaise gestion de la chose locale au Sahara risque de coûter cher au Maroc sur le plan international ?
La situation n'est plus ce qu'elle était avant. Le point positif concernant les dossiers économiques et les droits de l'Homme a fait que le Maroc, grâce à ses efforts diplomatiques, en expliquant au monde son projet d'autonomie et ce qu'il comporte comme point positif, a pu jouir de la compréhension de la plupart des pays voire du soutien de certains frères et amis à ce projet. Tout comme, nous avons pu faire découvrir les points positifs de l'autonomie interne aux habitants des camps de Tindouf et ils l'ont comprise et approuvée et je n'en voudrais pour preuve que l'engagement du militant Mustapha Ould Sidi Mauloud. D'ailleurs, je conseille à tous les ralliés qui se respectent de suivre l'exemple de ce militant pour mettre le Polisario devant le fait accompli.
Bien que certains oeuvrent à la pérennité de ce conflit, nous pensons que le bonheur des populations sahraouies ne peut être entier que si toutes les familles sont réunies dans le cadre de l'autonomie interne sous la souveraineté marocaine.
Il serait utopique de penser que le Maroc abandonnera son Sahara, un jour et l'unique solution mettant fin à ce conflit et l'éparpillement des familles reste l'autonomie proposée par le Maroc qui ne se soumettra à aucune régence qu'elle soit de l'ONU ou de quiconque.
Ne pesez-vous pas que ce qui se passe, actuellement, à Laâyoune risque de porter préjudice aux efforts consentis par le Maroc pour obtenir l'adhésion de la communauté internationale à son projet d'autonomie ?
Comme je vous l'ai déjà dit, tout dépend de la compétence de la délégation et sa capacité à convaincre de la pertinence du projet d'autonomie. Puis n'oubliez pas que le Maroc détient des dossiers de pression dérangeant pour le Polisario dont celui relatif au cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud.
Ces dossiers qui sont pendants seront, sans aucun doute, exploités par la délégation marocaine qui exigera des explications là-dessus.
Il faut savoir que les séparatistes ont le don d'exploiter toutes les erreurs que le Maroc commet, le cas de Haïdar est édifiant, alors que nous autres, nous sommes timides. Prenez le cas d'Ould Sidi Mauloud. Toutes les composantes du peuple marocain avaient manifesté et crié leur soutien à ce militant. Mais notre enthousiasme était dérouté par le mensonge du Polisario sur une libération que nous avons chantée sans attendre de la voir se réaliser pour que le dossier tombe dans l'oubli. Alors que nul ne sait ce que ce brave militant est devenu. Nous ne devons négliger aucune possibilité de faire pression sur le Polisario afin que ce problème reste d'actualité et que Mustapha soit libéré.
Le Maroc doit mettre à exécution, sans plus attendre, son projet d'autonomie permettant aux Sahraouis d'élire de façon transparente et honnête leurs représentants, loin des clivages tribaux. Il doit encourager l'accès à la responsabilité des compétences locales et les jeunes porteurs de diplômes supérieurs de façon à ce que la responsabilité soit considérée comme ce qu'elle doit, normalement être une charge et non une sinécure ou un honneur.
La régionalisation élargie est le seul moyen à même de résoudre les problèmes latents et de réunir les familles éparpillées en permettant aux familles restées dans les camps de rentrer.