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Il faut dire que le Maroc et l’Union européenne veulent mettre sur les rails le Statut avancé accordé au Royaume. Ce n’est pas, toutefois, un discours de bonne intention qui changera la situation complexe entre les deux parties et les incompréhensions de part et d’autre, mais des mesures fortes et efficaces. Or, tout laisse croire que l’Union européenne s’attend à ce que le Maroc protège les frontières de l’Europe sans bénéficier d’un véritable plan d’aide au développement économique et humain.
En attendant un engagement plus sérieux de l’Union européenne, les travaux du séminaire de Séville ont été axés sur les différents aspects des relations entre le Maroc et l’Union européenne dans les domaines économique, politique et institutionnel. Animée par des responsables, chercheurs, universitaires et acteurs de la société civile, cette rencontre devra aider à promouvoir le débat entre les deux parties. C’est une question épineuse, d’autant plus qu’en réalité la déclaration d’accorder le Statut avancé au Royaume n’a rien changé. Certes, l’accord sur les produits agricoles a été conclu, mais l’accès des contingents marocains au marché de l’Union européenne demeure compliqué. Pour ce qui est de la circulation des personnes, les conditions deviennent plus draconiennes qu’auparavant, Fortex oblige.
Cette rencontre précède celle de l’organisation du 1er Sommet UE-Maroc qui se tiendra les 7 et 8 mars à Grenade en Espagne. Elle a, donc, naturellement mis l’accent sur le Statut avancé accordé par l’UE au Maroc, l’accord d’association entre les deux parties et ses projections à moyen terme, la politique européenne de voisinage et ses plans d’action, ainsi que la coopération dans le domaine sécuritaire, figurent parmi les sujets qui seront traités. D’autres sujets ont été abordés, en l’occurrence, le Processus de Barcelone et l’Union pour la Méditerranée (UPM) instituée en juillet 2008 dans l’objectif de poursuivre le projet de coopération euro-méditerranéenne et le doter d’une meilleure visibilité.?? Un communiqué de la Fondation des Trois cultures souligneles. Ce séminaire intervient à point nommé, à quelques semaines seulement du 1er Sommet UE-Maroc prévu le printemps prochain en Espagne dans le cadre de sa présidence tournante de l’Union ».
Pour ce qui est de la réunion prévue en mars prochain, elle vise, dit-on, «un renforcement des relations entre le Royaume et les 27 pays membres de l’Union: sur le plan politique ». Ce Statut avancé prévoit l’organisation de sommets réguliers UE-Maroc et la participation du Maroc aux opérations européennes de gestion de crise. Sur le plan économique, ce statut inclurait la « mise en place d’un espace économique commun », s’inspirant des règles régissant l’Espace économique européen (l’UE plus la Suisse, la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein). De plus, le Maroc pourrait participer à quelques agences européennes: Eurojust, Europol, l’Agence européenne de la sécurité aérienne ou l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies.
Par ailleurs, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, a affirmé, mercredi à Rabat, que le sommet UE-Maroc qui se tiendra les 7 et 8 mars à Grenade (Espagne), constituera un “moment historique” pour la consolidation des relations entre le Royaume et l’Union européenne, a rapporté la MAP.S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, le chef de la diplomatie espagnole a indiqué, d’après la même Agence, que «ce sommet offrira également l’occasion d’examiner les questions d’intérêt commun, notamment dans les domaines économique et social, en vue d’accompagner les réformes engagées par le Maroc afin d’assurer son intégration au sein de l’UE ». Pour sa part, Fassi Fihri a affirmé que « les entretiens avec son homologue espagnol s’inscrivent dans le cadre du dialogue permanent entre le Maroc et l’Espagne, qui assure la présidence de l’UE et a annoncé, à cette occasion, la tenue cette année au Maroc de la prochaine réunion de la haute Commission mixte maroco-espagnole», a ajouté la même source.