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Cette décision a été décidée à l'unanimité des membres du Bureau national réuni mercredi, et ce pour permettre aux pourparlers du dialogue social avec le gouvernement d'avancer et partant, de faire aboutir les revendications des ingénieurs, indique un communiqué de l'UNIM.
Après la réunion du 29 janvier avec Saad Alami, ministre de la Modernisation des secteurs publics, mandaté par le Premier ministre au cours de laquelle il avait exprimé la ferme volonté du gouvernement à instaurer un dialogue sérieux et responsable avec l'UNIM concernant les différentes revendications de l'ingénierie nationale, nous avons estimé raisonnable de geler la grève, nous a déclaré Abdellah Saaidi, président de l'UNIM.
Rappelons que lors de cette rencontre, le ministre avait déclaré aux membres du Bureau national de l'UNIM qu'un comité technique composé de plusieurs secteurs gouvernementaux s'est penché sur les différents axes du mémorandum de l'Union nationale des ingénieurs. Et de préciser également qu'un avis du pouvoir exécutif unifié sera élaboré dans les jours qui viennent et présenté à l'UNIM dans le cadre d'une réunion regroupant les responsables des départements concernés avec l'UNIM. Rendez-vous est pris, en commun accord, pour le 02 mars 2010 l’objectif étant d’entamer un dialogue en bonne et due forme pour défendre le cahier revendicatif des ingénieurs, notamment le statut des ingénieurs et des ingénieurs topographes.
L'UNIM qui n'a eu de cesse de défendre son cahier revendicatif en recourant à tous les moyens légaux y compris des sit-in, avait organisé le 7 janvier 2010 un sit-in à Rabat et des meetings régionaux l'année dernière et porté le brassard sur les lieux de travail durant la journée du 11 novembre 2009.
Outre l'amélioration de leur situation matérielle et professionnelle qui ne cesse de se dégrader, leurs doléances portent essentiellement sur l'amendement de leur statut interministériel, la réglementation de l'exercice de leur métier dans le secteur privé, la garantie d'une formation de qualité, l'instauration d'une formation continue, la démocratisation de la désignation aux postes de responsabilités selon le mérite, l'amélioration des conditions sociales à travers les mutuelles et les œuvres sociales ainsi que la révision du système des retraites.