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493.000 candidats à l’épreuve du Bac


H.T
Dimanche 9 Juin 2024

Ils sont plus de 493.000 candidats à entamer aujourd’hui l’examen national du baccalauréat au titre de l’année scolaire 2023-2024.

Les examens devaient initialement avoir lieu les 3, 4, 5 et 6 juin, et la session de rattrapage les  1er, 2, 3 et 4 juillet, mais vu le retard accusé cette année suite aux multiples grèves menées par le corps enseignant durant plusieurs semaines sur fond de revendications concernant notamment le statut unifié des enseignants, le ministère de l’Education nationale a dû changer les dates en fixant la session normale les 10, 11, 12 et 13 juin et celle de rattrapage les 8, 9, 10 et 11 juillet.

Selon les chiffres du ministère de l’Education nationale, les candidats scolarisés sont au nombre de 373.087 dont 87% dans le secteur public, 54% sont des filles. Ces candidats sont répartis entre les branches scientifiques et techniques à hauteur de 73% et celles littéraires à hauteur de 26%, tandis que 55% d'entre eux sont inscrits dans les filières internationales.

Pour la réussite de cette échéance, le ministère a mobilisé les différents acteurs et pris toutes les mesures organisationnelles et logistiques pour que cet examen se déroule dans les meilleures conditions, en mettant à disposition 1.833 centres d'examen avec un total de plus de 28.000 salles d'examen au niveau de toutes les académies, et en mobilisant 40.000 correcteurs.

Par ailleurs, 765 sujets ont été préparés pour les deux sessions du baccalauréat, dont 330 adaptés aux candidats en situation de handicap, en plus de la publication d'un arrêté ministériel relatif au cahier des procédures de l'organisation des épreuves du baccalauréat.
Par ailleurs, le ministère va continuer à adopter le numérique pour la production et la gestion des certificats de baccalauréat et des relevés de notes, en inscrivant le numéro de la carte d'identité nationale électronique du candidat sur l'attestation de baccalauréat, en renforçant la sécurité des épreuves écrites via l'adoption de codes secrets électroniques et en simplifiant et numérisant la livraison des sujets d'examen du baccalauréat aux Académies régionales de l'éducation et de la formation.

Afin de lutter contre le phénomène de la triche aux examens, le ministère a affirmé que des opérations de sensibilisation ont été menées auprès des candidats dans les établissements d'enseignement, en coordination avec les autorités régionales et sécuritaires, faisant également état de la mobilisation des partenaires du système éducatif, notamment les familles des élèves.

Par ailleurs, les opérations sécuritaires menées par les services de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans le cadre de la répression de la fraude aux examens du baccalauréat régional unifié pour l’année scolaire 2023-2024 ont abouti à l’arrestation de 66 personnes à l’échelle nationale, dont quatre femmes et six mineurs, pour leur implication présumée dans la commission d’actes et d’infractions liés à la fraude aux examens scolaires.
Ces opérations menées entre les 5 et 6 juin ont abouti à l’arrestation des suspects pour possession et trafic d’outils et d’équipements de communication sans fil destinés à la fraude aux examens scolaires, ainsi que pour leur implication dans la tricherie, la fuite et la publication de questions d’examens régionaux sur des pages et des réseaux sociaux
.
Les perquisitions effectuées dans ce cadre ont permis de saisir une série d’équipements et de matériels électroniques utilisés pour faciliter les opérations de fraude, à savoir 56 téléphones portables, 270 cartes VIP et 3280 batteries pour les alimenter, ainsi que 240 microphones, trois ordinateurs et 12 dispositifs d’accès à l’internet
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A rappeler que la loi n° 02.13 prévoit des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’à l’exclusion définitive de passer l’examen durant l’année en cours, et même l’exclusion de passer l’examen lors de l’année scolaire suivante (art. 6). Les fraudeurs pourraient également faire l’objet de peines d’emprisonnement allant de six mois à cinq ans et le paiement d’une amende estimée entre 5000 et 100.000 dirhams (art. 8).

H. T


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