17 millions de vies humaines épargnées grâce à un partenariat mené par le Fonds mondial


Alain Bouithy
Mercredi 23 Septembre 2015

L’appui du Fonds mondial aux différents programmes menés dans plusieurs pays et communautés vivant avec des maladies a permis de réaliser, ces quinze dernières années, des avancées considérables contre le VIH, la tuberculose et le paludisme.
C’est ce qui ressort du dernier rapport sur les résultats du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Une institution fondée en 2002 dans le but d’accroître les ressources destinées à la lutte contre ces trois pandémies.
Le rapport, qui dresse un tableau général de l’impact et des résultats obtenus par le partenariat, souligne que les différents programmes soutenus par le Fonds mondial ont permis de sauver plus de 17 millions de vies à travers le monde.
Publié récemment, le nouveau rapport du Fonds mondial indique aussi que «les progrès scientifiques, des solutions novatrices et un soutien international plus marqué sauvent chaque année de plus en plus de vies – plus de deux millions». Et qu’à ce rythme, le partenariat serait donc sur la bonne voie de sauver 22 millions de vies d’ici fin 2016.
Le rapport relève, par ailleurs, que «les résultats montrent également que les programmes soutenus par le Fonds mondial ont placé 8,1 millions de personnes sous traitement antirétroviral contre le VIH, une progression de 22% par rapport à l’année précédente. Pour le paludisme, le partenariat a distribué 548 millions de moustiquaires destinées à protéger les enfants et leurs familles de la maladie, là encore, une hausse de 32% sur un an. Le nombre de cas de tuberculose détectés et traités a, pour sa part, augmenté de 11%, pour atteindre les 11,3 millions».
Pour le Fonds mondial, il ne fait aucun doute que les progrès révolutionnaires obtenus dans la santé internationale au cours de ces 15 dernières années « font figure de modèle de ce qu’il est possible de réaliser lorsque les autorités publiques, le secteur privé, les communautés locales et les personnes touchées par les maladies se rassemblent et œuvrent à des objectifs communs».
A ce propos, Mark Dybul, directeur exécutif du Fonds mondial, fait observer que «les progrès en matière de santé internationale transforment les communautés d’une manière qui va bien au-delà de ce que les chiffres donnent à voir».
En effet, soutient ce responsable, «davantage de personnes sous traitement, cela signifie des parents qui peuvent effectivement s’occuper de leurs enfants et assumer un rôle productif dans leur communauté. La baisse du nombre d’infections, de son côté, permet aux centres de soins de s’occuper de personnes souffrant d’autres pathologies».
En dépit des succès et des progrès réalisés dans la lutte contre ces trois pandémies, Mark Dybul reconnaît que tout n’est pas gagné. Et pour cause : «De nombreuses autres vies sont toujours menacées», rappelle-t-il. C’est la raison pour laquelle «nous devons faire montre d’ambition et avancer plus rapidement pour mettre fin aux épidémies de VIH, de tuberculose et de paludisme», estime-t-il.
Selon les experts du Fonds mondial, ce rapport fait état des résultats cumulés et de l’impact du travail du partenariat. Expliquant le travail, ceux-ci soulignent que «cette année, le partenariat du Fonds mondial applique une meilleure méthodologie pour estimer le nombre de vies sauvées, qui cadre mieux avec celles des partenaires et s’appuie sur les chiffres de la fin de 2014». Et d’ajouter : «Cette méthodologie met en œuvre des modèles à la pointe des avancées scientifiques du moment et repose sur des sources d’information largement acceptées. Ces modèles donnent des estimations sophistiquées, mais pas des chiffres exacts».
A titre de rappel, le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme fonde son travail en encourageant les partenariats entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les communautés vivant avec les maladies infectieuses. «Le partenariat du Fonds mondial mobilise et investit presque 4 milliards de dollars par an à l’appui de programmes menés par des experts locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin», précise l’institution financière sur son site Internet.
Il est à rappeler que plusieurs dirigeants de la planète se réunissent cette semaine à New York pour adopter les Objectifs de développement durable qui définiront le cadre de développement international pour les 15 prochaines années. Il ne fait nul doute que les principaux enseignements de ce rapport seront scrutés avec beaucoup d’intérêt. 


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