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Selon Bouchra El Johra, chef du service environnement et de biométéorologie, ce nouveau bulletin qui donne la tendance de l'évolution de la qualité de l’air, est représentée sous forme d'"un indice calculé à partir des prévisions et concentration horaires maximales des dioxydes de soufre, d'azote (NO2) et d'ozone".
Cet indice varie entre 1 et 10 avec une indication en couleur, a-t-elle ajouté, précisant que "le vert indique un air très bon, le jaune un air bon, l'orange un air moyen, le rouge un air de qualité médiocre et le violet un air de qualité mauvaise à très mauvaise".
A signaler que des mesures effectuées dans différentes villes notamment Marrakech, Casablanca, El Jadida, Safi, par des laboratoires fixes et mobiles ont montré des dépassements des limites de pollution en vigueur et leurs impacts sur la santé. Des villes qui connaissent des activités industrielles exerçant des pressions sur la qualité d’air. Ce constat ne concerne non seulement ces grandes agglomérations, mais touche aussi des villes de taille moyenne qui ont connu ces dernières années l’implantation de plusieurs unités de production dont le respect de l’environnement est leur dernier souci. Cette situation a donné lieu à air asphyxiant et par la même à nombreuses maladies respiratoires et de la peau.
Fait partie de ces polluants de l’air, le dioxyde de soufre qui provient essentiellement de la combustion des combustibles fossiles contenant du soufre. Ce polluant qui participe au phénomène des pluies acides, par sa transformation en acide sulfurique est à l’origine d’affections respiratoires.
Ce bulletin sur la qualité d’air de la Direction nationale de la Météorologie prend en compte également le niveau des oxydes d’azote qui résultent de la combinaison à haute température de l’azote présent dans l’air ou dans les combustibles et de l’oxygène. Le dioxyde d’azote peut entraîner une altération de la fonction respiratoire et une hyperactivité bronchique chez les sujets asthmatiques.
Autre polluant en relation avec le parc automobile connu pour son vétusté au Maroc est le monoxyde de carbone : résultant d’une combustion incomplète, il est essentiellement émis par les véhicules essence mais aussi par des installations de chauffage mal réglé. Il participe à la formation d’ozone. Le CO conduit à un manque d’oxygénation du système nerveux, du cœur et des vaisseaux sanguins.