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Le Hamas a accusé les hommes du Mossad, le service du renseignement israélien, d’être derrière l’assassinat de cet homme qui est l’un des fondateurs de la branche armée du mouvement palestinien, les Brigades Ezzedine al-Qassam, et promis de venger sa mort.
D’après le général Tamim, il est possible que les “dirigeants de certains pays aient donné l’ordre à leurs agents du renseignement de tuer” ce commandant du Hamas. Mais il n’a pas cité de pays.
“Nous n’excluons pas que le Mossad soit impliqué, mais nous saurons vraiment qui est derrière cette affaire quand nous aurons arrêté ces suspects. Nous n’avons pas encore lancé de mandats d’arrêt mais nous le ferons bientôt”, a-t-il ajouté.
“Une méthode du Mossad”, titre le quotidien Haaretz, qui, tout en évitant de se prononcer sur l’appartenance du commando à tel ou tel service secret, relève que les “préparatifs minutieux rappellent les actions du Mossad dans le passé”. “Font ils partie du Mossad ?”, s’interroge, sans répondre, le quotidien à grand tirage Yediot Aharonot, qui, au vu des photos figurant sur les passeports des suspects, publiés par l’émirat, relève leur ressemblance avec un “M. Tout-le-Monde israélien”. “Vous les reconnaissez ?”, ironise le quotidien Maariv, en brodant sur le même thème.
Les médias soulignent tous les difficultés nouvelles qu’affrontent les services secrets du fait de la présence de caméras de surveillance qui risquent de démasquer leurs membres. “Les temps où l’on pouvait liquider ni vu ni connu sont finis. Reste à savoir si ceux qui ont envoyé les membres du commando à Dubaï et pris soin de les déguiser oseront les renvoyer dans un autre pays, après que leurs photos se sont étalées dans les journaux” du monde entier, écrit le Yediot Aharonot. Parmi les assassins présumés, rappelle-t-on, six étaient munis de passeports britanniques, trois de passeports irlandais, un d’un passeport français et le dernier d’un passeport allemand, selon le chef de la police de Dubaï.
Il a décrit une opération
hautement organisée, dont les auteurs avaient visiblement connaissance à l’avance des déplacements de la victime. Mahmoud al-Mabhouh a été assassiné environ cinq heures après son arrivée à l’hôtel et les 11 suspects, qui ont réalisé toutes leurs dépenses en liquide, avaient quitté le pays moins de 19 heures après y être entrés.
Selon le général Tamim, les suspects ont laissé des preuves derrière eux, mais il n’a pas donné de détails. Il a exhorté les pays liés aux assassins présumés à collaborer à l’enquête.