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Des milliers d'étudiants algériens dans la rue pour réclamer la fin du régimeLibé
Jeudi 1 Avril 2021
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Des milliers d’étudiants sont descendus mardi dans les rues de plusieurs villes algériennes pour manifester et marquer leur rendez-vous habituel, réclament le départ du régime et l’instauration d’un Etat civil. Pour ce 110e mardi de mobilisation du Hirak estudiantin, la mobilisation n’a pas faibli par rapport aux mardis précédents malgré la période des examens. A Alger, les étudiants, rejoins par des citoyens, se sont donné rendez-vous comme d’habitude à la place des Martyrs. Tout au long de l'itinéraire menant à la Grande Poste, lieu emblématique du hirak, les étudiants n’ont pas cessé de scander les slogans phares du mouvement populaire "étudiants s'engagent, système dégage", "Algérie libre et démocratique", "souveraineté populaire, période transitoire" et "presse libre, justice indépendante". Les slogans brandis sur des pancartes sont ceux habituels du Hirak, appelant à un changement radical et au respect des libertés : "Etat civil et non militaire" ou encore "Hirak, vaccin anti-Issaba" et "on est sorti pour que vous partiez". Les manifestants ont réitéré le fond de leur pensée concernant les élections législatives du 12 juin prochain. Le "non" est largement brandi sur les pancartes : "l’élection aggraverait la crise" et "il n’y a pas de vote avec la mafia". L’étudiant emprisonné à Biskra, Miloud Benrouane, n’a pas été oublié. Son portrait a été brandi tout au long de la marche, avec des appels à libérer tous les détenus d’opinion. Des manifestations similaires ont été organisées dans d’autres villes telles que Bejaïa et Oran, mais à Tizi Ouzou, les étudiants ont été de nouveau empêchés de marcher. Ils ont été dissuadés par l’important dispositif de sécurité déployé aux alentours de l’université.
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