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L'agence demande à Téhéran de répondre à des allégations précises, formulées en 2011, selon lesquelles l'Iran aurait mené des recherches et des travaux concrets dans le passé pour se doter de la bombe atomique.
L'Iran doit notamment fournir des informations sur la mise au point de détonateurs pour une bombe. En 2011, l'AIEA s'était dite préoccupée par ces "détonateurs à fil à exploser" en raison de leur "application possible dans un dispositif nucléaire explosif".
Une autre question concerne des études de "calcul et de modélisation" faites en Iran sur le transport de neutrons.
Ces questions font partie d'un accord conclu en novembre 2013 entre l'Iran et l'agence onusienne basée à Vienne, selon lequel Téhéran a accepté des mesures de transparence sur son programme nucléaire controversé.
Le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Behrouz Kamalvandi, a déclaré dimanche à la télévision d'Etat que "ces deux questions peuvent être finalisées lors de la visite de la délégation de l'Agence", dirigée par son numéro deux Tero Varjoranta.
Dans son dernier rapport du 19 février, l'AIEA avait affirmé que l'Iran n'avait pas fourni une "quelconque explication permettant à l'agence de clarifier les deux questions" en suspens. Le 2 mars, le patron de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano, avait demandé à l'Iran d'apporter rapidement des réponses.
L'Iran devait fournir ces explications avant le 25 août dernier. Téhéran dément les allégations de recherches nucléaires militaires, en affirmant qu'elles sont fondées sur de faux documents, mais a toutefois accepté de répondre aux questions de l'AIEA.
Parallèlement, l'Iran et les grandes puissances tentent de s'entendre sur un accord global autorisant certaines activités nucléaires civiles mais qui empêcherait Téhéran de se doter de l'arme atomique, en échange de la levée des sanctions internationales qui pèsent sur son économie.